Selon le Centre de Sécurité Requin, depuis mars 2018, ce sont 33 requins bouledogues et 120 requins tigres qui ont été capturés au large de La Réunion. Le CSR rappelle qu’il s’agit d’une pêche de prévention et non de régulation. Un programme de prélèvement respectueux de l’environnement et en aucun cas une pêche industrielle. “ Il ne s’agit pas simplement de tuer des requins, mais de comprendre comment les autres espèces vont recoloniser les milieux. La première balise de réception a déjà installée à Saint-Paul. C’est un moyen d’avoir des observations directes sous-marines”, précise David Guyomard, responsable scientifique du programme. Tous les requins prélevés sont disséqués et analysés par l’Université de La Réunion.
Un bonus écologique plus avantageux
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Début 2020, le bonus écologique change ; l’objectif pour le Gouvernement est d’encourager la mobilité propre avec des nouvelles modalités autour du bonus écologique. Ce dernier vise à aider tous les Français, particuliers et professionnels, à acheter un véhicule propre. Ce véhicule doit émettre moins de 20gCO2/km, il s’applique pour l’achat de véhicules électriques (et de véhicules fonctionnant à l’hydrogène, même si cette catégorie est encore très peu représentée). Par exemple, le bonus sera de 3 000 euros pour les ménages achetant un véhicule dont le prix est compris entre 45 000 et 60 000 euros.
Des jeunes pro-climat mais consuméristes
Si les jeunes sont réellement inquiets et pénétrés de la catastrophe écologique annoncée, leurs comportements au quotidien ne sont pas bien différents de ceux des générations plus âgées. C’est ce qui ressort d’une enquête menée par le Centre de Recherche pour l’Etude et l’Observation des Conditions de vie (CREDOC) et l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). L’environnement est devenu un enjeu majeur qui, en 2019, se classe chez les jeunes adultes (18-30 ans) en tête des préoccupations devant l’immigration et le chômage. Parmi les problèmes environnementaux les plus cités par les jeunes adultes, le réchauffement climatique arrive en tête, suivi de près par la disparition d’espèces végétales et animales. Parmi eux, les 15-17 ans, les jeunes urbains et les diplômés du supérieur se montrent les plus soucieux de la dégradation de l’environnement. Dans le même temps, les jeunes adultes (18-24 ans) restent des consommateurs hédonistes, attirés par les produits innovants et par l’achat malin lors des soldes par exemple. Ils ne se situent pas vraiment en rupture vis-à-vis du modèle de société consumériste dans lequel ils ont grandi et vivent aujourd’hui. En particulier, les jeunes montrent un goût certain pour le shopping, les équipements et pratiques numériques, les voyages en avion et une alimentation peu durable. Ils ont des habitudes plus écologiques que leurs aînés dans deux domaines seulement : au quotidien, ils privilégient la marche, la bicyclette, les transports en commun, le covoiturage.