En vacances, on a tendance à moins regarder à la dépense...
Mais lorsque la rentrée arrive, c’est la douche froide. Dépassés par l’amoncellement de frais à régler, de nombreux ménages se retrouvent vite sous l’eau. Pour ne pas en faire partie, c’est en amont qu’il faut adopter les bons réflexes.
1/ SAVOIR ÉTABLIR UN BUDGET
En matière financière, il n’y a pas de miracle : plus les ressources sont maigres, plus il faut les gérer de façon rigoureuse.
Et pour cela, établir un budget est indispensable. Vous devez en effet savoir quelles sont vos dépenses impératives et celles qui peuvent être restreintes en cas de problème. Pour y voir clair, prenez vos relevés de comptes sur quatre ou cinq mois lambda et notez tous vos frais obligatoires et réguliers dans un tableau : logement (loyer, électricité, téléphone, assurance…), transport, courses alimentaires, etc. Déduisez-les ensuite de vos ressources (salaire et éventuelles aides) pour obtenir votre reste disponible. Avec ce bilan en main, vous saurez alors si vous pouvez vous offrir des cours de guitare ou prendre un abonnement à la salle de sport ! Mais attention, cette somme doit aussi vous permettre de faire face aux frais exceptionnels et imprévus.
2/ ÉPARGNER POUR LES DÉPENSES PÉRIODIQUES
Ce budget basique serait toutefois incomplet s’il ne prenait pas aussi en compte les frais qui viennent alourdir la facture une fois par an et notamment à la rentrée. En tête de liste, on pensebien sûr aux impôts ! Car si l’imposition sur le revenu est désormais en grande partie prélevée à la source, les taxes locales continuent d’être acquittées. Autre poste de dépenses à ne pas négliger : les frais scolaires qui peuvent osciller entre 200 et 400 € selon le niveau d’étude. Aux fournitures, il faut aussi souvent ajouter le coût des activités extrascolaires des enfants. Pour ne pas vous laisser surprendre par cette avalanche de factures qui tombent toutes en même temps, référez-vous aux sommes déboursées l’année passée pour anticiper celles à venir et provisionner chaque mois le montant nécessaire. Et n’oubliez pas de l’ajouter à la liste des frais obligatoires de votre budget mensuel.
3/ RÉAGIR VITE EN CAS DE PROBLÈME
Ces diverses précautions permettent en grande partie d’anticiper les problèmes : si vous savez par avance que vous ne pourrez
pas faire face au coût de la rentrée, vous pouvez prendre les devants. C’est ainsi l’heure de recentrer votre budget sur l’essentiel et de veiller à bien le respecter. Histoire de limiter les frais bancaires, vous pouvez également prendre rendez-vous avec votre banquier afin de négocier un découvert autorisé plus important ou tenter de réduire les frais appliqués pour défaut de paiement. En parallèle, profitez pour faire le ménage dans vos placards et revendre tout ce qui ne vous sert plus dans des vide-greniers ou sur internet. Ces quelques dizaines voire centaines d’euros facilement gagnées vous seront bien utiles pour financer les fournitures scolaires du petit dernier !
1/ SAVOIR ÉTABLIR UN BUDGET
En matière financière, il n’y a pas de miracle : plus les ressources sont maigres, plus il faut les gérer de façon rigoureuse.
Et pour cela, établir un budget est indispensable. Vous devez en effet savoir quelles sont vos dépenses impératives et celles qui peuvent être restreintes en cas de problème. Pour y voir clair, prenez vos relevés de comptes sur quatre ou cinq mois lambda et notez tous vos frais obligatoires et réguliers dans un tableau : logement (loyer, électricité, téléphone, assurance…), transport, courses alimentaires, etc. Déduisez-les ensuite de vos ressources (salaire et éventuelles aides) pour obtenir votre reste disponible. Avec ce bilan en main, vous saurez alors si vous pouvez vous offrir des cours de guitare ou prendre un abonnement à la salle de sport ! Mais attention, cette somme doit aussi vous permettre de faire face aux frais exceptionnels et imprévus.
2/ ÉPARGNER POUR LES DÉPENSES PÉRIODIQUES
Ce budget basique serait toutefois incomplet s’il ne prenait pas aussi en compte les frais qui viennent alourdir la facture une fois par an et notamment à la rentrée. En tête de liste, on pensebien sûr aux impôts ! Car si l’imposition sur le revenu est désormais en grande partie prélevée à la source, les taxes locales continuent d’être acquittées. Autre poste de dépenses à ne pas négliger : les frais scolaires qui peuvent osciller entre 200 et 400 € selon le niveau d’étude. Aux fournitures, il faut aussi souvent ajouter le coût des activités extrascolaires des enfants. Pour ne pas vous laisser surprendre par cette avalanche de factures qui tombent toutes en même temps, référez-vous aux sommes déboursées l’année passée pour anticiper celles à venir et provisionner chaque mois le montant nécessaire. Et n’oubliez pas de l’ajouter à la liste des frais obligatoires de votre budget mensuel.
3/ RÉAGIR VITE EN CAS DE PROBLÈME
Ces diverses précautions permettent en grande partie d’anticiper les problèmes : si vous savez par avance que vous ne pourrez
pas faire face au coût de la rentrée, vous pouvez prendre les devants. C’est ainsi l’heure de recentrer votre budget sur l’essentiel et de veiller à bien le respecter. Histoire de limiter les frais bancaires, vous pouvez également prendre rendez-vous avec votre banquier afin de négocier un découvert autorisé plus important ou tenter de réduire les frais appliqués pour défaut de paiement. En parallèle, profitez pour faire le ménage dans vos placards et revendre tout ce qui ne vous sert plus dans des vide-greniers ou sur internet. Ces quelques dizaines voire centaines d’euros facilement gagnées vous seront bien utiles pour financer les fournitures scolaires du petit dernier !
Focus:
ET SI MES REVENUS ONT BAISSÉ ?
Dès lors que vous avez subi une baisse de revenus, renseignez-vous sur vos droits en termes d’aides sociales. Beaucoup trop de familles se passent sans le savoir d’allocations auxquelles elles pourraient prétendre. Rendez-vous sur la plateforme Mesdroitssociaux.gouv.fr où un simulateur vous permettra d'estimer rapidement à quelles prestations vous êtes éligible.
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