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Colocation, bon plan ou galère ?


Rédigé le Vendredi 12 Aout 2022 à 17:47 | Lu 130 fois modifié le Lundi 3 Juillet 2023

Lundi 3 Juillet 2023

futurs étudiants partent à la recherche du logement idéal et certains choisissent l’option de la colocation. Mais partager sa vie avec plusieurs autres locataires demande de prendre en compte beaucoup de paramètres...



La colocation, bon plan ou plan galère?

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Partager son salon, sa salle de bains, sa cuisine et son intimité de façon plus générale peut en effrayer plus d’un. Mais, chez les étudiants, la colocation reste encore un moyen économique et convivial de se loger. Que du bonheur ? Ça reste à voir car, si louer un appartement à deux, à trois ou à quatre présente des avantages, cela peut cacher aussi pas mal de déconvenues, notamment au moment de la signature du bail. Alors, bon plan ou galère ? On vous dit tout sur la colocation !
Trouver la coloc idéale…
Pour s’éloigner du cocon familial et prendre leur indépendance, de nombreux jeunes optent pour la colocation afin de limiter les frais et d’éviter de se sentir seuls à la fin de la journée en rentrant des cours. Mais encore faut-il trouver les colocataires et l’appartement idéaux ! Pour aider les futurs étudiants dans leurs démarches, les solutions sont légion. Il y a d’abord les sites spécialisés. Beaucoup proposent gratuitement des plateformes qui permettent de recenser dans sa région les diverses offres de colocation. Les réseaux sociaux aussi sont de plus en plus sollicités pour annoncer par exemple qu’une place se libère dans un appartement. Attention cependant aux annonces frauduleuses ! Autre formule plus originale : le coloc dating. Sur le modèle des speed dating, qui proposent de trouver son âme sœur en quelques minutes, celui-ci a pour vocation de permettre aux futurs élèves des bancs de la fac de rencontrer le colocataire parfait. Organisé chaque année par le Crous, ce rendez-vous rassemble un grand nombre d’étudiants, qui doivent remplir des fiches en renseignant leur type d’études, le logement qu’ils recherchent et leurs hobbies. Une fois leurs profils affichés sur le mur, les jeunes peuvent examiner toutes les demandes jusqu’à tomber sur la perle rare. Une bonne méthode pour éviter les mauvaises surprises, incompatibilités d’humeur...

Gare au contrat de bail!

Mais, après avoir trouvé le Graal, encore faut-il s’y retrouver dans le bla-bla juridique de la signature du bail. Car il faut bien en passer par les formalités et les exigences des propriétaires ! Au regard de la loi, chaque colocataire doit signer un bail. La personne qui ne serait pas liée par un contrat serait considérée comme un occupant sans titre. Les étudiants ont alors le choix de signer chacun individuellement un bail ou de signer ensemble le même contrat. En principe, le colocataire est uniquement responsable du montant de son loyer et de ses charges.
Cela signifie qu’il ne pourra pas être inquiété si l’un des occupants décide de ne plus payer sa part. Mais certains propriétaires particulièrement frileux à l’idée de louer leur bien à des jeunes, prennent souvent la précaution d’insérer dans le bail une clause de solidarité. Celle-ci indique que chaque colocataire est responsable de la totalité du loyer et des charges, mais aussi des dégradations éventuelles et ce, jusqu’au terme du contrat. En pratique, cela signifie que si l’un des locataires décide de partir ou ne paie pas, les autres devront payer sa part du loyer et des charges en attendant de retrouver un nouveau colocataire. Cette clause va même plus loin car elle lie également les personnes qui se sont portées caution – la plupart du temps les parents. Le seul recours pour l’occupant lésé est alors de se retourner contre le mauvais payeur. Bonjour l’ambiance dans la colocation !


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