Côté Pile - L’interview décalée : Nicolas Lehoucq, “la vie est belle”

Rédigé le Mardi 17 Janvier 2017 à 14:27 | Lu 358 fois

À 31 ans, Nicolas Lehoucq est le plus jeune Directeur Régional de Corsair, nommé à ce poste. Sous le poids des responsabilités, il avance sans faiblir. Tantôt ambitieux, tantôt taquin, il croque la vie à pleines dents ! Et c’est avec cette joie de vivre qui le caractérise, qu’il s’est livré pour Côté Pile.



Encore plus :
Quel livre recommanderiez-vous ?
Oh là, il y a tellement de styles différents, de chefs d’œuvres dans la littérature et dans la pensée. Disons que je choisis le livre qui ressemble le plus à ma philosophie de vie : “Gargantua” de Rabelais pour la devise inscrite sur l’abbaye de Thélème “Fais ce que tu voudras”.
 
Quelle chanson connaissez-vous par cœur ?
“Your song” d’Elton John… mais je ne chanterai pas !
 
Dans une soirée déguisée, quel personnage êtes-vous ?
Celui qui n’est pas déguisé !
 
Quelle est l’information la plus insolite et/ou inutile que vous ayez apprise ?
Le burkini, c’est un débat inutile.
 
Si vous étiez une femme, quelle serait la première chose que vous feriez ?
Découvrir la grossesse, savoir ce que ça fait d’avoir un bébé dans son ventre.
 
Comment vous voyez-vous ?
Déterminé, épicurien, idéaliste, amoureux de la vie. Il faut profiter de la vie.
 
Comment pensez-vous que l’on vous voit ?
Un peu intellectuel, parfois prétentieux, je l’espère leader et surtout profondément humain.
 
Quelle est l’anecdote la plus marquante de votre vie personnelle/professionnelle ?
J’ai sauvé la vie de mon père alors qu’il était en montagne au Népal… À 4h près, il succombait à un œdème pulmonaire lié à l’altitude, nous avons pu le redescendre… Aujourd’hui, il peut profiter de ses petits-enfants.
 
Si vous aviez une baguette magique, que feriez-vous de différent dans votre vie ?
Rien dans ma vie. Mais si la baguette magique pouvait m’aider à transformer la vision du genre humain afin que chacun pense à l’intérêt général plutôt que son intérêt personnel, ce serait un bon début.
 
Quelles sont les valeurs que vous ne souhaitez jamais perdre ?
Mon optimisme et mon volontarisme.
 
Si vous deviez vivre sur une île déserte et que vous ne pouviez emporter que 3 objets, quels seraient-ils ?
D’abord une photo de ma fille et de ma compagne pour garder le moral… et puis un morceau de bois et une voile pour faire un radeau… Je ne vais quand même pas rester sur une île déserte !
 
Si la fin du monde approchait, que vous empresseriez-vous de faire ?
J’essaierais de sauver le monde si l’on peut l’éviter (rires). Si ce n’est pas possible, je resterais avec ma fille de 17 mois et ma compagne, c’est le plus important.
 
Que souhaitez-vous que l’on écrive sur votre plaque funé-raire ?
Rien, je ne veux pas de plaque. Le monde appartient aux vivants et non aux morts.
 
Que savez-vous faire que peu de gens peuvent faire ?
Tenir un cap, je ne suis pas une girouette.
 
Que pense votre compagne de votre barbe ? Et que repré-sente cette dernière pour vous ?
Elle n’aime pas la barbe chez les autres mais chez moi si, c’est certainement ça que l’on appelle “l’amour aveugle” ! Pour ma part, je trouve que ma barbe me vieillit… C’était le but recher-ché, j’en avais marre que tout le monde m’appelle “le gamin“ !
 
Quel est pour vous le tue-l’amour par excellence ?
Les chaussettes dans le lit ! Mais quand on aime, il n’y a aucun tue-l’amour…
 
À quoi ressemble votre refuge ?
Notre appartement à Chamonix, en montagne je me ressource.
 
Avec quelle personnalité (réelle ou irréelle, vivante ou décédée) aimeriez-vous passer une soirée ?
Un des prophètes des Religions du Livre (Christianisme, Islam ou Judaïsme).
 
Quelle est la phrase que vous ne supportez pas d’en-tendre ?
“Ben c’est comme ça, on ne peut rien y faire”.
 
Qui est la personne la plus détestable que vous ayez rencontrée ?
Je ne déteste personne.
 
Racontez-nous votre dernier fou rire ?
J’en ai tous les jours, encore ce matin avec mes équipes.
 
Quel est votre rêve le plus fou ?
Gravir l’Everest, je suis passionné d’alpinisme et himalayisme.
 
Quel est le meilleur conseil qu’on vous ait donné ?
“II ne faut pas réussir dans la vie, il faut réussir sa vie” et “N’aie pas des enfants trop tard”.
 
Si vous étiez Président de la République, que feriez-vous ?
L’intérêt général ! J’instaurerais le pouvoir coercitif à la Cour des comptes pour l’exemplarité des politiques. Puis j’augmen-terais les salaires par une baisse des charges afin de créer de la valeur et donc de l’emploi. Je réformerais l’éducation en créant une école à la carte dès le collège. Je supprimerais le Sénat, taxerais le capital de manière proportionnel à son rendement, et ce pour diminuer les inégalités. Et enfin, je remplacerais les paliers d’imposition et de cotisation par un algorithme mathématique plus juste.
 
Le mot de la fin…
Merci pour cette interview. Et maintenant Anne, on fait la tienne ?

Anne Vendôme - © Julien Bourbon


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