Un geste essentiel
95 % des cancers du sein peuvent désormais être guéris lorsqu’ils sont pris en charge suffisamment tôt. D’où l’importance du dépistage précoce. Outre les examens périodiques préconisés par les autorités médicales, la palpation régulière de la zone mammaire est un geste essentiel recommandé par les gynécologues à partir de 40 ans.
ÉTAPE 1 : OBSERVATION
Ce geste, qui vise à détecter au plus tôt la survenue d’une anomalie, débute par une simple observation dans le miroir. Un changement de taille ou de forme, une différence entre les deux seins, l’apparition de crevasses, de fossettes ou de plis sont autant de signes qui peuvent indiquer la présence d’une tumeur.
ÉTAPE 2 : PALPATION
On procède ensuite à la palpation du sein. Levez le bras droit et passez ferme- ment les trois doigts centraux de la main gauche sur la totalité du sein, en débutant par la zone externe et en formant de petits cercles avec le bout des doigts à la recherche d’une éventuelle grosseur. N’oubliez pas de vérifier également la partie située entre le sein et l’aisselle car 50 % des tumeurs se situent dans cette zone. Pressez ensuite délicatement le mamelon afin de vous assurer qu’aucun écoulement ne se produit. Dans le cas inverse, contactez rapidement votre médecin ou votre gynécologue car c’est là aussi un signe d’anomalie. Renouvelez entièrement l’opération de palpation sur le sein gauche. Si, au cours de cet autoexamen, vous détectez une grosseur, une déformation ou un élément suspect, n’attendez pas pour faire contrôler vos seins, mais ne paniquez pas non plus pour autant. Toutes les grosseurs ne sont pas des cancers et nos seins peuvent abriter des kystes et nodules parfaitement bénins. Seul un professionnel de santé sera toutefois en mesure d’établir ce diagnostic.
LE SAVIEZ-VOUS ?
En Allemagne, le gynécologue Franck Koffman a développé une méthode de dépistage aussi particulière qu’efficace : dans sa structure, on fait appel à des femmes malvoyantes pour réaliser un examen de la poitrine au toucher. D’après le Dr Koffman, ces femmes formées à la méthode « Discovering Hands » seraient capables de détecter des tumeurs de moins de 5 mm.