Et si les agrumes péi venaient au secours de papillons ? Pas n’importe quel papillon, l’espèce endémique Papilio phorbanta, communément appelé papillon La Pâture. L’espèce est considérée comme vulnérable et pâtit aussi bien de la pression démographique que de l’utilisation d’agents chimiques dans les jardins et les pépinières. Par ailleurs, La Pâture est victime d’une mouche, la tachinaire (Carcelia evolans) qui pond ses oeufs sur les chenilles et fait que 80% d’entre elles n’atteignent pas la fin du stade larvaire. Une solution pour la sauvegarde du papillon endémique de La Réunion serait que les particuliers plantent, sans recours à des agents chimiques, des plantes hôtes qu’affectionnent ses chenilles : citron galet, combava, caloupilé...
L’affaire du siècle
“Stop à l’inaction, demandons justice !”, tel est le slogan que clame le site L’Affaire du siècle. L’Affaire dont il est question ici est une affaire d’Etat, une action contre l’Etat français à l’instigation de quatre organisations d’intérêt général (Notre Affaire à tous, La Fondation pour la Nature et l’Homme, Greenpeace France, et Oxfam France) qui l’assignent en justice devant le tribunal administratif de Paris pour “inaction face aux changements climatiques”. Après le dépôt d’une déclaration préalable, les organisations attendent un délibéré de la justice pour 2021. D’ici là, l’Etat aura tout loisir d’agir, en justice ou pour le climat.
Séductrices de Bourbon
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Parfois les plantes s’avèrent des séductrices hors pair, surtout quand il s’agit de séduire ces alliés de poids que sont les insectes. Les relations plantes-insectes dans ce laboratoire de l’évolution qu’est La Réunion sont sources d’étonnement et de questionnement. “Séductrices de Bourbon, ou la coévolution plantes-insectes à La Réunion”, c’est le titre de la conférence que donnera Nicole Crestey, ex-professeur de sciences naturelles et toujours passionnée de nature, au Conservatoire de Mascarin de Saint-Leu le 18 janvier à 18h. Une conférence gratuite, mais sur réservation.
Pas de répit pour les baleines
Le Japon vient d’annoncer qu’il renouerait en 2019 avec une pratique qu’il avait pourtant officiellement abandonnée il y a plus de 30 ans, la chasse à la baleine à des fins commerciales. D’abord réticent au moratoire institué en 1982 par la Commission Baleinière Internationale (CBI) pour contrer la surexploitation des populations de ces cétacés, le pays avait fini par l’adopter en 1986, à la condition que la CBI l’autorise à tuer chaque année environ 300 baleines à des fins scientifiques en Antarctique (pour étudier leur comportement). Estimant que certaines espèces sont en nombre suffisant dans ses eaux territoriales et sa zone économique exclusive, le Japon a fait en septembre dernier une première tentative de demande de quota auprès de la CBI qui avait refusé. Court-circuitant l’instance internationale, le Japon fera donc cavalier seul en juillet prochain, pratiquement seul, puisqu’il rejoindra la Norvège et l’Islande dans le cercle fermé de ceux qui pêchent ouvertement la baleine.