Les décorations de Noël, les échanges de cadeaux, les dîners en famille… Pour beaucoup d’entre vous, Noël est l’un des meilleurs moments de l’année. Mais pour d’autres, c’est une véritable source d’angoisse. Alors comment expliquer que Noël fasse peur à tant de personnes ? Il y a d’abord le côté financier de cette fête. Entre le dîner de réveillon et les cadeaux à acheter, il faut dire que c’est un sacré budget. De quoi faire une crise d’angoisse si les finances ne sont pas au beau fixe en cette fin d’année. Autre source de stress : l’envie que tout soit parfait. Forcément, on nous inonde de Noëls joyeux, que ce soit à la télévision ou au cinéma. On finit par se mettre une pression monstre sur les épaules. Il faut aussi penser au côté émotionnel de cette fête. Quand tout le monde se réunit en famille ou entre amis, on ne peut s’empêcher de penser à ceux qui nous ont quitté et qui ne peuvent pas être à nos côtés. C’est également à ce moment-là que les personnes isolées se sentent encore plus seules…
LES REMÈDES ANTI BLUES
Conseil numéro 1 : Fixez-vous un budget de Noël à ne pas dépasser. Décorations, dîner et cadeaux… Pour cela, réfléchissez bien aux achats essentiels, et à ceux que vous pouvez éviter. Proposez aussi à votre famille de faire un Secret Santa, un tirage au sort. Cela permet de n’avoir qu’un cadeau à offrir.
Conseil numéro 2 : Réfléchissez à ce que vous voulez réellement pour votre Noël. La présence d’un proche, réussir votre plat ou votre décoration… Plutôt qu’un Noël de conte de fées impossible à atteindre, créez vos propres règles de fêtes de rêve.
Conseil numéro 3 : Faites une bonne action. La période de Noël est idéale pour aider autrui, que ce soit pour offrir des cadeaux à des enfants modestes, partager un goûter de Noël avec des personnes âgées isolées ou organiser une distribution de nourritures aux sans-abris.
Conseil numéro 4 : Faites une liste de ce que vous attendez ou espérez pour la nouvelle année. Voir ces quelques objectifs écrits sur le papier vous permettra de vous y raccrocher pour passer cette période déprimante.
Annaëlle Mouniama - © DR