En cas de panne, ne paniquez pas


Rédigé le Dimanche 11 Octobre 2020 à 14:00 | Lu 374 fois modifié le Lundi 3 Juillet 2023

​La panne fait partie de ces impondérables de la route qui peuvent vous gâcher un déplacement. Mais dans ce cas-là, il faut être fataliste, et ne pas ajouter, par énervement ou inconscience, d’autres risques aux difficultés rencontrées.



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Vous aurez beau avoir fait toutes les révisions nécessaires et avoir vérifié chaque point sensible de votre voiture, rien ne peut vous prémunir entièrement de la panne. Un véhicule en parfait état peut très bien tomber sur un mauvais clou planté là, pile sur le chemin ou subir une avarie moteur imprévisible. Bien sûr en étant scrupuleux, en prenant soin de sa protégée selon les règles de conduite que tout automobiliste devrait suivre, on peut réduire drastiquement les risques, mais pas les faire totalement disparaître. Ainsi, quand l’incident intervient, mieux vaut rester fataliste. Trop d’histoire d’une banalité confondante ont malheureusement dégénéré par énervement ou empressement. Avant toute intervention, gardez bien votre sang-froid et dites-vous que le mal est déjà fait.
 
DES GESTES SIMPLES
En cas de panne mineure, comme une crevaison, sur route et non sur autoroute, vous pouvez tout à fait vous en sortir en quelques minutes. Sortez votre gilet jaune et placer le triangle de signalisation bien visible en amont de la route. Les voitures récentes ont la fâcheuse tendance de ne plus offrir de roue de secours. En lieu et place de cette monte de rechange, vous y trouverez alors une « galette » (roues de dépannage plus petite) ou une bombe anti-crevaison qui vous tireront d’affaire pour environ 80 kilomètres à vitesse réduite. Si c’est une panne lourde, ayez le réflexe de contacter directement votre assureur. C’est lui qui se chargera d’appeler le dépanneur. Si vous faites le contraire, vous pouvez avoir la mauvaise surprise d’avoir à prendre vous-même tous les frais en charge.
 
LES PARTICULARITÉS DE L’AUTOROUTE
Sur autoroute, la donne est totalement différente. Quelle que soit la nature de l’incident, il est absolument interdit d’intervenir par vousmême. Au moment où l’avarie intervient, mettez immédiatement vos feux de détresse et dirigez-vous promptement, mais sans prendre de risque, vers la bande d’arrêt d’urgence. Si votre véhicule venait à être immobilisé sur la voie de gauche, ne paniquez pas non plus. Sortez tous les passagers par le côté gauche et placez-vous en sécurité entre les barrières qui séparent les 2 sens de circulation. Appelez ensuite immédiatement les secours et ne tentez sous aucun prétexte de traverser. Si vous avez pu vous rabattre à droite, mettez votre gilet jaune et mettezvous à l’abri de l’autre côté de la glissière de sécurité avant d’appeler les secours. N’essayez pas de placer le triangle de signalisation, l’espérance de vie sur la bande d’arrêt d’urgence est d’environ 30 minutes. Une fois contacté ce sont les secours qui s’occuperont sereinement du dépannage.