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Gaël Rivière, figure emblématique du cécifoot et médaille d’or aux Jeux Paralympiques de Paris 2024, incarne l’esprit de résilience et de détermination. Son parcours exceptionnel, qui l’a mené des terrains de La Réunion jusqu’au sommet du sport paralympique mondial, témoigne de la force de caractère d’un athlète prêt à tout pour réaliser ses rêves. À travers cette interview, il nous partageait son parcours, sa préparation et son engagement envers le handisport en France.
LE CÉCIFOOT : UNE DISCIPLINE DE PRÉCISION ET D’INTELLIGENCE
La tactique est essentielle en cécifoot, un sport où les athlètes, malvoyants ou non-voyants, doivent développer une intelligence de jeu particulière. Gaël, passionné de football depuis son plus jeune âge, a su travailler cette finesse tactique grâce à sa curiosité naturelle pour les systèmes de jeu et sa passion pour les mathématiques, une discipline qui, selon lui, aide à comprendre les schémas complexes du football. «La connaissance tactique se cultive, elle se travaille au quotidien, par la répétition, l’analyse de nos matchs et ceux de nos adversaires», explique-t-il.
DE LONDRES À PARIS : UN VOYAGE OLYMPIQUE MARQUANT
Gaël a participé pour la première fois aux Jeux Paralympiques en 2012, à Londres. Ce premier contact avec l’événement international fut marquant : «On se retrouve projeté dans un univers parallèle, où tout est démesuré», confiait-il. Mais ce n’était qu’un avant-goût de ce qui allait suivre. La médaille d’or obtenue à Paris 2024 a été un aboutissement inouï. «Je ne réalise toujours pas que nous avons gagné, tant le scénario est incroyable», ajoutait-t-il, encore ému. La victoire de l’équipe de France contre l’Argentine, un adversaire qui les avait battus en finale de la Coupe du Monde deux ans plus tôt, devant 11 000 spectateurs et 5 millions de téléspectateurs, est un moment qui restera gravé dans l’histoire du cécifoot. «C’est probablement le summum de ce qu’il est possible d’espérer dans notre discipline», ajoutait-il.
UNE PRÉPARATION INTENSE : ALLIER TRAVAIL ET ENTRAÎNEMENT
Gaël a consacré un an et demi à une préparation intense avant les Jeux de Paris. Alliant ses entraînements quotidiens à sa profession d’avocat, il s’est préparé physiquement et mentalement pour cet événement mondial. En plus des regroupements réguliers avec l’équipe de France, Gaël a suivi un stage intensif de 4 semaines, à raison de 5 heures d’entraînement par jour, pour être prêt à affronter la pression des Jeux Paralympiques.
GÉRER LA PRESSION : TRANSFORMER L’ATTENTE EN ÉNERGIE POSITIVE
La pression est une constante dans le parcours d’un athlète de haut niveau, mais Gaël et son équipe ont su l’apprivoiser. «La plupart d’entre nous avons déjà participé à des Jeux, nous avons appris à gérer cette pression et à la transformer en énergie positive», explique-t-il. Un groupe soudé et concentré sur l’objectif ultime, sans se laisser disperser par l’enthousiasme extérieur, a permis à l’équipe de France de maintenir sa concentration et d’atteindre la performance tant attendue.
LES RACINES RÉUNIONNAISES : UNE SOURCE D’ÉNERGIE
En tant que Réunionnais, Gaël puise dans ses racines une force inébranlable. «La Réunion est pour moi un refuge et une source d’énergie», déclare-t-il avec émotion. Lors de son retour sur l’île après sa victoire, il a mesuré l’ampleur de l’émotion que cette médaille d’or a suscitée parmi les Réunionnais. «Je reçois un nombre incroyable de messages de félicitations et de soutien», partage-t-il, visiblement touché par l’ampleur de l’accueil réservé à son exploit.
UN ENGAGEMENT POUR LE DÉVELOPPEMENT DU HANDISPORT
Au-delà de son incroyable réussite sportive, Gaël est également un acteur du développement du handisport en France. Membre du Conseil d’administration du Comité Paralympique et Sportif Français (CPSF), il œuvre pour rendre l’accès à l’activité sportive plus inclusif, notamment à travers des programmes de clubs inclusifs. «Mon rôle consiste à travailler pour que l’idéal d’une société où chaque personne en situation de handicap puisse pratiquer le sport de son choix devienne une réalité», explique-t-il.
UN MESSAGE POUR LES JEUNES, EN SITUATION DE HANDICAP
Gaël Rivière, bien que modeste, incarne l’espoir pour de nombreux jeunes, notamment ceux en situation de handicap. Son message est simple mais puissant: «Le champ des possibles est bien plus large que ce que l’on peut imaginer», dit-il. Pour lui, il est essentiel que les jeunes, quelle que soit leur situation, se donnent le droit de rêver et de tenter. «Pacapabe lé mort sans essayer», dit-il en créole, une expression qui résonne comme un appel à oser, à prendre des risques, à affronter l’échec pour parvenir au succès. En repoussant sans cesse les limites de ce que l’on croit possible, Gaël Rivière est une source d’inspiration pour toute une génération, prouvant que la volonté, l’engagement et le soutien peuvent conduire à la réussite, même face aux défis les plus redoutables. Grâce à son engagement et ses réalisations, il joue un rôle crucial dans la promotion du handisport en France et inspire des milliers de jeunes à croire en leur potentiel et à poursuivre leurs rêves, peu importe les obstacles. Son parcours est un modèle de courage et d’accomplissement, et son histoire continue d’inspirer ceux qui rêvent de conquérir les sommets du sport paralympique.
LE CÉCIFOOT : UNE DISCIPLINE DE PRÉCISION ET D’INTELLIGENCE
La tactique est essentielle en cécifoot, un sport où les athlètes, malvoyants ou non-voyants, doivent développer une intelligence de jeu particulière. Gaël, passionné de football depuis son plus jeune âge, a su travailler cette finesse tactique grâce à sa curiosité naturelle pour les systèmes de jeu et sa passion pour les mathématiques, une discipline qui, selon lui, aide à comprendre les schémas complexes du football. «La connaissance tactique se cultive, elle se travaille au quotidien, par la répétition, l’analyse de nos matchs et ceux de nos adversaires», explique-t-il.
DE LONDRES À PARIS : UN VOYAGE OLYMPIQUE MARQUANT
Gaël a participé pour la première fois aux Jeux Paralympiques en 2012, à Londres. Ce premier contact avec l’événement international fut marquant : «On se retrouve projeté dans un univers parallèle, où tout est démesuré», confiait-il. Mais ce n’était qu’un avant-goût de ce qui allait suivre. La médaille d’or obtenue à Paris 2024 a été un aboutissement inouï. «Je ne réalise toujours pas que nous avons gagné, tant le scénario est incroyable», ajoutait-t-il, encore ému. La victoire de l’équipe de France contre l’Argentine, un adversaire qui les avait battus en finale de la Coupe du Monde deux ans plus tôt, devant 11 000 spectateurs et 5 millions de téléspectateurs, est un moment qui restera gravé dans l’histoire du cécifoot. «C’est probablement le summum de ce qu’il est possible d’espérer dans notre discipline», ajoutait-il.
UNE PRÉPARATION INTENSE : ALLIER TRAVAIL ET ENTRAÎNEMENT
Gaël a consacré un an et demi à une préparation intense avant les Jeux de Paris. Alliant ses entraînements quotidiens à sa profession d’avocat, il s’est préparé physiquement et mentalement pour cet événement mondial. En plus des regroupements réguliers avec l’équipe de France, Gaël a suivi un stage intensif de 4 semaines, à raison de 5 heures d’entraînement par jour, pour être prêt à affronter la pression des Jeux Paralympiques.
GÉRER LA PRESSION : TRANSFORMER L’ATTENTE EN ÉNERGIE POSITIVE
La pression est une constante dans le parcours d’un athlète de haut niveau, mais Gaël et son équipe ont su l’apprivoiser. «La plupart d’entre nous avons déjà participé à des Jeux, nous avons appris à gérer cette pression et à la transformer en énergie positive», explique-t-il. Un groupe soudé et concentré sur l’objectif ultime, sans se laisser disperser par l’enthousiasme extérieur, a permis à l’équipe de France de maintenir sa concentration et d’atteindre la performance tant attendue.
LES RACINES RÉUNIONNAISES : UNE SOURCE D’ÉNERGIE
En tant que Réunionnais, Gaël puise dans ses racines une force inébranlable. «La Réunion est pour moi un refuge et une source d’énergie», déclare-t-il avec émotion. Lors de son retour sur l’île après sa victoire, il a mesuré l’ampleur de l’émotion que cette médaille d’or a suscitée parmi les Réunionnais. «Je reçois un nombre incroyable de messages de félicitations et de soutien», partage-t-il, visiblement touché par l’ampleur de l’accueil réservé à son exploit.
UN ENGAGEMENT POUR LE DÉVELOPPEMENT DU HANDISPORT
Au-delà de son incroyable réussite sportive, Gaël est également un acteur du développement du handisport en France. Membre du Conseil d’administration du Comité Paralympique et Sportif Français (CPSF), il œuvre pour rendre l’accès à l’activité sportive plus inclusif, notamment à travers des programmes de clubs inclusifs. «Mon rôle consiste à travailler pour que l’idéal d’une société où chaque personne en situation de handicap puisse pratiquer le sport de son choix devienne une réalité», explique-t-il.
UN MESSAGE POUR LES JEUNES, EN SITUATION DE HANDICAP
Gaël Rivière, bien que modeste, incarne l’espoir pour de nombreux jeunes, notamment ceux en situation de handicap. Son message est simple mais puissant: «Le champ des possibles est bien plus large que ce que l’on peut imaginer», dit-il. Pour lui, il est essentiel que les jeunes, quelle que soit leur situation, se donnent le droit de rêver et de tenter. «Pacapabe lé mort sans essayer», dit-il en créole, une expression qui résonne comme un appel à oser, à prendre des risques, à affronter l’échec pour parvenir au succès. En repoussant sans cesse les limites de ce que l’on croit possible, Gaël Rivière est une source d’inspiration pour toute une génération, prouvant que la volonté, l’engagement et le soutien peuvent conduire à la réussite, même face aux défis les plus redoutables. Grâce à son engagement et ses réalisations, il joue un rôle crucial dans la promotion du handisport en France et inspire des milliers de jeunes à croire en leur potentiel et à poursuivre leurs rêves, peu importe les obstacles. Son parcours est un modèle de courage et d’accomplissement, et son histoire continue d’inspirer ceux qui rêvent de conquérir les sommets du sport paralympique.