Gérard Jugnot était récemment de retour pour la promotion du film Le Petit Piaf dont il est le metteur en scène. Invité par Investissement et Commerce Cinéma pour quelques avant-premières avant la sortie officielle le 21 décembre prochain, le célèbre comédien français découvre un peu plus La Réunion à chacun de ses séjours et se réjouit chaque fois de retrouver l’âme de notre île et de ses habitants !
Le Petit Piaf c’est l’histoire d’un petit garçon qui a une passion: la musique. Il rencontre quelqu’un qui l’a perdue et ils vont s’aider mutuellement à la retrouver. C’est un film familial, très humain dans lequel il y a beaucoup d’émotion. Certains essuient même une petite larme à la fin du film. Et j’en suis très fier ! Attention, des larmes d’émotion pas de tristesse ! J’aime ça au cinéma ! J’aime quand ça secoue les gens gentiment ! Ce sont les émotions qui font la différence avec un film qu’on regarde en mangeant à la télé. Le cinéma est un média où l’on peut se concentrer, sur un grand écran avec une belle lumière, un beau son et ainsi ressentir des émotions.
POURQUOI AVOIR CHOISI LA RÉUNION POUR CE TOURNAGE ?
Le petit Soan était dans l’affaire, l’évidence était donc de le faire ici. Le film commence par « Il était une fois sur l’Ile de La Réunion » ! La Réunion est un personnage très important du film. Grâce au Petit Piaf, j’ai rencontré La Réunion : On a tourné au Maïdo, à Saint-Gilles les Bains, dans les ruines de l’hôtel à Boucan Canot… Et on n’a pas triché, on n’a pas fait un film carte postale.
ET SOAN S’EST IMPOSÉ COMME UNE ÉVIDENCE ?
On l’a vu chanter divinement et on pouvait bénéficier de la lumière qu’il y avait sur lui après The Voice Kids. Et puis surtout, on a fait des auditions et on a vu qu’il était capable d’être un très bon acteur. Ce qui est troublant, c’est qu’on a tourné il y a deux ans et aujourd’hui c’est plus le grand piaf que le petit piaf. Il a changé mais il reste un garçon formidable, il chante toujours aussi bien et est toujours aussi beau et puis il est très bien entouré avec des parents formidables. Son papa a d’ailleurs un petit rôle dans le film également.
COMMENT A-T-IL ABORDÉ CE NOUVEL EXERCICE ?
Il a été très sérieux et il est très talentueux. Puis nous avons fait beaucoup de travail de direction d’acteur, c’est normal, et de
montage aussi. Mais ça été formidable pour lui, d’autant qu’il a fait un duo avec Marc Lavoine dans le film.
ET SOAN S’EST IMPOSÉ COMME UNE ÉVIDENCE ?
On l’a vu chanter divinement et on pouvait bénéficier de la lumière qu’il y avait sur lui après The Voice Kids. Et puis surtout, on a fait des auditions et on a vu qu’il était capable d’être un très bon acteur. Ce qui est troublant, c’est qu’on a tourné il y a deux ans et aujourd’hui c’est plus le grand piaf que le petit piaf. Il a changé mais il reste un garçon formidable, il chante toujours aussi bien et est toujours aussi beau et puis il est très bien entouré avec des parents formidables. Son papa a d’ailleurs un petit rôle dans le film également.
COMMENT A-T-IL ABORDÉ CE NOUVEL EXERCICE ?
Il a été très sérieux et il est très talentueux. Puis nous avons fait beaucoup de travail de direction d’acteur, c’est normal, et de
montage aussi. Mais ça été formidable pour lui, d’autant qu’il a fait un duo avec Marc Lavoine dans le film.
ET VOUS LA CHANSON, VOUS N’AVEZ PAS ENVIE D’ESSAYER ?
Oh j’ai chanté une fois, « Je suis miné », un disque ridicule. Ça n’a pas du tout marché. Mais je l’ai écouté récemment, c’était assez visionnaire ! Je parlais de mes terreurs, des Russes qui allaient arriver, d’essence qu’il n’y avait plus… Non je préfère laisser cela à ceux qui savent le faire comme Marc qui a la chance de faire les deux divinement bien : la chanson et la comédie. Je le connais depuis les Enfoirés et dans ce film, il est particulièrement épatant.
QUEL EST VOTRE RÔLE LORSQUE VOUS TOURNEZ AVEC DES ENFANTS ?
J’ai fait beaucoup de films avec des mômes. C’est frais grâce à leur spontanéité. J’ai jamais eu de patience ni avec mon fils, ni avec mon petit-fils mais là dans le cadre du travail, c’est différent. J’ai un rôle secondaire pour ce film, ce qui m’a permis de me consacrer surtout à la mise en scène. Les 3 enfants avec lesquels on a tourné étaient vraiment formidables tout comme la quinzaine d’acteurs locaux d’ailleurs. Je me suis régalé !
QUELS SOUVENIRS GARDEREZVOUS DE CE SÉJOUR DANS L’ÎLE ?
La Réunion est un endroit fabuleux : entre la mer, la montagne, les forêts… Cette réunion de couleurs, de religions, d’origines
m’a épaté aussi. J’ai eu la chance de revenir plusieurs fois grâce à ce film: pour les repérages en vitesse juste avant le confinement, pour le tournage, pour les synchros, pour présenter le film à La Région qui nous a aidés… Et actuellement pour la promotion et j’en profite pour rester un peu. Ce sujet était parfait pour La Réunion et si je peux, je reviendrais tourner ici un jour.
EN RENTRANT, VOUS JOUEZ AU THÉÂTRE AVEC UN AUTRE ENFANT, MÊME S’IL A 40 ANS…
EST-CE FACILE DE JOUER AVEC VOTRE FILS ARTHUR ?
On va jouer « Le Jour du kiwi » à Paris. Jouer avec mon fils, c’est touchant pour les gens mais en même temps c’est compliqué et troublant par ce que ce n’est pas notre vraie vie. Là, ils ne s’entendent pas du tout alors que nous on s’entend plutôt bien, même si on s’engueule pas mal. Et puis, je suis un peu plus exigeant qu’avec n’importe qui d’autre ! Et pourtant, c’est un acteur formidable. Et je suis sûr que lui aussi mes tics doivent l’énerver. Mais je suis très heureux de le retrouver ! Par contre, on ne pourra pas jouer au-delà
de 4 mois, j’ai un programme chargé qui m’attend en 2023.
QUEL EST VOTRE RÔLE LORSQUE VOUS TOURNEZ AVEC DES ENFANTS ?
J’ai fait beaucoup de films avec des mômes. C’est frais grâce à leur spontanéité. J’ai jamais eu de patience ni avec mon fils, ni avec mon petit-fils mais là dans le cadre du travail, c’est différent. J’ai un rôle secondaire pour ce film, ce qui m’a permis de me consacrer surtout à la mise en scène. Les 3 enfants avec lesquels on a tourné étaient vraiment formidables tout comme la quinzaine d’acteurs locaux d’ailleurs. Je me suis régalé !
QUELS SOUVENIRS GARDEREZVOUS DE CE SÉJOUR DANS L’ÎLE ?
La Réunion est un endroit fabuleux : entre la mer, la montagne, les forêts… Cette réunion de couleurs, de religions, d’origines
m’a épaté aussi. J’ai eu la chance de revenir plusieurs fois grâce à ce film: pour les repérages en vitesse juste avant le confinement, pour le tournage, pour les synchros, pour présenter le film à La Région qui nous a aidés… Et actuellement pour la promotion et j’en profite pour rester un peu. Ce sujet était parfait pour La Réunion et si je peux, je reviendrais tourner ici un jour.
EN RENTRANT, VOUS JOUEZ AU THÉÂTRE AVEC UN AUTRE ENFANT, MÊME S’IL A 40 ANS…
EST-CE FACILE DE JOUER AVEC VOTRE FILS ARTHUR ?
On va jouer « Le Jour du kiwi » à Paris. Jouer avec mon fils, c’est touchant pour les gens mais en même temps c’est compliqué et troublant par ce que ce n’est pas notre vraie vie. Là, ils ne s’entendent pas du tout alors que nous on s’entend plutôt bien, même si on s’engueule pas mal. Et puis, je suis un peu plus exigeant qu’avec n’importe qui d’autre ! Et pourtant, c’est un acteur formidable. Et je suis sûr que lui aussi mes tics doivent l’énerver. Mais je suis très heureux de le retrouver ! Par contre, on ne pourra pas jouer au-delà
de 4 mois, j’ai un programme chargé qui m’attend en 2023.
QUELS SONT VOS AUTRES PROJETS ?
J’ai tourné avec Kev Adams sous la direction de Christophe Barratier, Comme par magie, un très joli film qui sortira l’an prochain. Nous travaillons également sur la suite de Pourris gâtés qui a eu un succès fou sur Netflix. Et je viens de terminer Alibi.com 2 avec la bande à Philippe Lacheau avec qui j’avais déjà fait Babysitting. On a beaucoup ri et je pense que le film est très réussi. Il sort en février. Il y a donc pas mal de promo à assurer en 2023 ! Bref, j’essaye de continuer à m’amuser pour ne pas perdre l’enthousiasme et la santé. Vous voyez, je ne suis pas encore prêt pour la joyeuse retraite !