Inquiétante mouche des fruits


Rédigé le Vendredi 24 Janvier 2020 à 07:00 | Lu 202 fois modifié le Jeudi 23 Janvier 2020


La lutte contre la mouche des fruits est devenu une véritable lutte agro-écologique. Elle est très friande des mangues et concerne toutes les variétés : américaine, José, carotte... Résultat : en 2019, certains producteurs locaux ont perdu jusqu’à la moitié de leur production. Devant l’ampleur du phénomène, la Direction de l’Agriculture et de l’Alimentation souligne qu’il est impératif de récolter les fruits infectés tombés par terre, de les enfermer dans un sac hermétique et de les laisser sécher au soleil quelques jours avant de les jeter, dans le but de casser le cycle de la mouche. Une solution pourrait venir de Maurice qui a développé une méthode de lutte avec des mâles stériles, que l’on pourrait lâcher en divers endroits de La Réunion.

Un peu de répit pour les abeilles

Les abeilles ont un nouveau répit. La loi Egalim sur l’alimentation vient d’interdire l’usage de deux pesticides néfastes pour elles. Il s’agit de la flupyradifurone et le sulfoxaflor, sont considérées comme des néonicotinoïdes de nouvelle génération. Les néonicotinoïdes, même à faible dose, ont pour effet de désorienter abeilles et bourdons. Apparus dans les années 1990, ils sont vite devenus les insecticides les plus utilisés au monde : ils s’attaquent au système nerveux des insectes, y compris les pollinisateurs.

Moins d’additifs dans l’alimentation

C’est l’une des mesures qui est entrée en vigueur le premier janvier 2020. Le dioxyde de titane est désormais interdit dans les denrées alimentaires. Cette substance se retrouve dans de nombreux types de produits (produits cosmétiques, produits alimentaires, etc.) et dans le secteur de la construction (bâtiment et travaux publics). En tant qu’additif alimentaire le dioxyde de titane était notamment utilisé comme colorant et opacifiant dans certains chewing-gums, des plats préparés, des bonbons et des sauces. Ce sont les incertitudes sur les effets de cette substance que les experts de l’Agence nationale de sécurité sanitaire des aliments mettent en cause.

La parité, y compris dans le cockpit

L’Association internationale des transports aériens (IATA) a lancé sa campagne dénommée « 25 % d’ici 2025 » qui vise l’équilibre entre les genres dans l’aviation internationale en commençant par le siège même d’Iata et ensuite dans les compagnies aériennes. Les compagnies signataires s’engagent volontairement à augmenter de 25 % le nombre de femmes dans des postes supérieurs, mais également dans les emplois où elles sont sous-représentées, par exemple le pilotage et les opérations ; ce qui revient donc à augmenter le nombre d’embauches et de nominations pour atteindre au moins 25 % d’ici 2025. Rappelons que la réalisation de l’égalité des sexes et de l’autonomisation de toutes les femmes et les filles est l’un des objectifs de développement durable de l’Organisation des Nations Unies. 25%, ce n’est pas encore la parité exemplaire, mais ce serait déjà la moitié d’un pas.