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L’art contre les décharges sauvages


Rédigé le Vendredi 30 Août 2019 à 07:00 | Lu 321 fois modifié le Vendredi 30 Août 2019


L’art contre les décharges sauvages
Dans le cadre de leur projet de résorption des dépôts sauvages récurrents, des jeunes élus du Conseil Communal des Enfants et des Jeunes (CCEJ) de Saint-Paul ont proposé cette initiative, implanter des panneaux en sérigraphie représentant des têtes d’oiseau à la place d’anciennes décharges sauvages : Bellemène, l’Éperon, Saint-Gilles-les-Hauts, Saint-Paul ville et Grande Fontaine à Tour des Roches. Des oeuvres d’art qui ont été posées après un embellissement des sites réalisé par le Pôle Développement Durable de la ville.

Les ravages de la mouche des fruits

L’art contre les décharges sauvages
Depuis quelques mois, la mouche asiatique, appelée mouche des fruits ou encore Bactrocera dorsalis, a colonisé la flore réunionnaise et les cultures occasionnant des pertes moyennes variant entre 20 et 25% avec des valeurs proches des 100% pour certaines parcelles de l’île. La cHambre d’Agriculture a estimé des dégâts de l’ordre de 2,5 millions d’euros pour la filière fruits et de 5 millions d’euros pour la filière légumes. La Chambre a donc décidé d’agir, en partanriat avec le Département, en menant une action de communication et de sensibilisation sur les moyens de lutte contre la mouche des fruits, sur l’exploitation, Robert Claudy, président de l’Association des Vergers de l’Ouest (AVO), maraîcher et arboriculteur, et en présence des partenaires : la Fédération Départementale des Groupement de Défense contre les Organismes Nuisibles (FDGDON), l’Association Réunionnaise Interprofessionnelle Fruits et Légumes (ARIFEL) et la Direction de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt (DAAF). Par ailleurs, plusieurs moyens ont été déployés ces derniers mois afin d’endiguer la prolifération de cette mouche des fruits comme la prophylaxie, l’augmentorium (un dispositif qui permet le parasitage des mouches par des hyménoptères) ou encore le piégeage de surveillance.

Le vivant et le commerce

L’art contre les décharges sauvages
La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction, connue par son sigle Cites ou encore comme la Convention de Washington, a tenu sa conférence mi août à Genève, en Suisse : plus de 180 pays ont réfléchi à 56 propositions, notamment pour cesser le commerce de l’ivoire et des cornes de rhinocéros. La réunion s’est concentrée sur le renforcement des règles et normes en vigueur, tout en élargissant les avantages du régime Cites à de nouvelles plantes et à de nouveaux animaux menacés par les activités humaines. Rappelons que la Cites a pour but de veiller à ce que le commerce international des spécimens d’animaux et de plantes sauvages ne menace pas la survie des espèces auxquelles ils appartiennent. Lors de cette conférence, les spécialistes du vivant ont réexaminé les règles de protection et du commerce international de plus de 35 000 espèces. Ils ont ont aussi souligné que les espèces menacées ne se limitent pas aux plus emblématiques comme l’éléphant ; un certain concombre de mer, aussi appelée holoturie et qui tapisse nos fonds marins réunionnais, est menacé par une surexploitation : c’est un mets très apprécié en Asie.


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