Des milliers d’étudiants partent en quête de la chambre ou du studio qui les abritera durant leurs études supérieures. Comment choisir ? Quel budget avoir en tête ? Quid de l’assurance ? On vous dit tout pour passer le cap ! Premier poste de dépenses, le choix du logement représente un casse-tête pour bon nombre d’étudiants au budget serré. Voici quelques conseils pour ne pas se tromper.
UNE CALCULATRICE DANS LA TÊTE
Vous devez avant tout établir votre budget par rapport à vos ressources disponibles mais aussi en tenant compte de tous les frais que vous allez devoir supporter, y compris ceux des transports que vous devrez utiliser entre votre futur domicile et votre lieu d’étude. Si votre enveloppe maximum est par exemple de 500 €, visez alors des annonces affichées entre 400 et 450 €, en veillant à vérifier quelles charges sont comprises. L’électricité et l’eau reviennent en général peu cher.
L’ASSURANCE EST DE MISE !
N’oubliez pas non plus qu’il faudra assurer votre location au moyen d’un contrat multirisques habitation. La loi vous oblige ainsi à vous prémunir contre les éventuels dommages que vous pourriez causer au bien de votre bailleur. Que vous optiez pour un appartement vide ou meublé ou encore pour une colocation, il faudra lui remettre l’attestation d’assurance lors de la signature du bail, sauf si votre propriétaire préfère la souscrire à votre place, en contrepartie de votre remboursement. Seuls les logements en foyers et les locations saisonnières échappent à cette obligation d’assurance. Ceci étant dit, dans la mesure où vous restez tout de même responsable des dégâts potentiels que vous pourriez provoquer dans votre studio, mieux vaut assurer vos arrières… Bon plan : les compagnies d’assurances proposent des contrats peu onéreux (moins de 10 € par mois) dédiés aux étudiants.
DES FINANCEMENTS COMPLÉMENTAIRES
À l’heure d’établir votre budget, il est judicieux de faire le tour des aides financières qui pourraient gonfler votre enveloppe. En matière de logement, le premier réflexe doit alors être de vous tourner vers la Caisse des allocations familiales de votre département afin de savoir si vous pouvez percevoir les fameuses APL. Ce terme générique recouvre toutefois trois types d’allocations. C’est l’allocation de logement sociale (ALS) qui pourra vous donner un coup de pouce, sauf si vous optez pour un foyer logement ou une résidence universitaire éligible à l’aide personnalisée au logement (la véritable APL) ou que vous êtes déjà parent ou marié (allocation de logement familiale). Il faudra cependant respecter un plafond de ressources. Faites une simulation en ligne sur Caf.fr. La majorité des bailleurs exige, la présence d’un garant pour assumer d’éventuels impayés de loyer. Si la situation financière de vos parents ne s’y prête pas, sachez que vous pouvez passer par un système de cautionnement privé.
LES ALTERNATIVES PAS CHÈRES
Face à un parc locatif privé parfois exorbitant et des résidences universitaires bondées, d’autres options peuvent vous permettre de vous loger à petit prix : - le foyer logement : en métropole, peu connus, les foyers d’étudiants et de jeunes travailleurs proposent de louer une chambre, ou même un studio meublé, et de profiter d’espaces communs à bas coût. L’Union nationale des maisons d’étudiants, l’Union nationale pour l’habitat des jeunes et l’Association des résidences et foyers de jeunes peuvent vous aider à trouver l’hébergement qui vous conviendra. - la colocation intergénérationnelle : des associations spécialisées jouent les entremetteuses entre des étudiants en recherche d’un toit et des seniors en mal de soutien. Le principe : plus le jeune s’engage en termes de présence et d’aide aux tâches ménagères, moins le loyer est élevé.