La CASUD s’engage davantage pour l’eau


Rédigé le Vendredi 26 Juillet 2019 à 07:00 | Lu 332 fois modifié le Vendredi 26 Juillet 2019


La Communauté d’agglomérations du Sud (CASUD) a signé un contrat de progrès du territoire relatif à l’eau potable et à l’assainissement, dans le cadre de la mise en place du Plan d’action pour l’eau à La Réunion. Avec le soutien des partenaires institutionnels et financiers (la Préfecture, le Conseil Régional, le Conseil Départemental, l’Agence Régionale de Santé, l’Office de l’eau, l’Agence Française de Développement, la Caisse des Dépôts et Consignations, l’Agence française pour la Biodiversité, le Comité eau et biodiversité), la CASUD s’engage ainsi à améliorer le service rendu à la population en matière d’infrastructure et d’organisation de service d’eau et d’assainissement.
Rappelons que l’objectif du Plan d’action pour l’eau, placé sous l’égide sous l’égide du ministère de la Transition écologique et solidaire et du ministère des Outre-Mer, est de passer progressivement d’un système de financement des investissements au coup par coup, à un nouveau mode de contractualisation global et pluriannuel dit contrat de progrès.

Un ONF garanti sans glyphosate

L’Office National des Forêts, gestionnaire de la politique forestière et de la filière bois, a banni depuis la fin de l’année dernière le recours au glyphosate, herbicide controversé, pour le traitement des mauvaises herbes. Lors de la présentation du plan contre les Espèces invasives il y a quelques semaines, l’ONF de La Réunion a pu confirmer à nouveau que l’île suivait cette recommandation nationale depuis fin 2018 et se tournait maintenant vers des solutions phytosanitaires moins agressives. Il faut d’ailleurs préciser que dans l’île le glyphosate n’était appliqué que de manière infime (à raison de 6 à 7 litres pour 100 000 hectares d’espaces naturels) sur des souches d’ajoncs d’Europe récalcitrants et à l’aide de pinceaux.

Le G20 environnement, bilan

En juin a eu lieu la la réunion ministérielle de l’environnement plus connue sous l’appellation “ le G20 de l’environnement ”, dans la ville de Karuizawa au Japon, qui réunissait les ministres de la Transition écologique et solidaire de certains pays, dont : Argentine, Australie, Brésil, Canada, Chine, France, Allemagne, Inde, Indonésie, Italie, Japon, Mexique, Corée du Sud, Afrique du Sud, Russie, Arabie Saoudite, Turquie, Angleterre, et même Etats-Unis. A l’ordre du jour, trois thèmes : le changement climatique, l’énergie et la problématique du plastique dans les océans.
Le bilan ? Toujours pas d’accord sur la rédaction d’un communiqué sur la lutte contre le réchauffement climatique. Pour ce qui est du sujet de l’énergie, on notera une volonté commune affichée d’accélérer la transition vers de nouveaux carburants afin de sortir de l’hégémonie du pétrole, en explorant notamment la piste de l’hydrogène.
Quant à la problématique plastiques, enfin, certains pays bien plus en retard que la France (comme le Japon) ont promis des actions pour réduire les déchets plastiques.