La biodiversité s’enrichit de 10 nouveaux oiseaux


Rédigé le Vendredi 31 Janvier 2020 à 07:00 | Lu 270 fois modifié le Jeudi 30 Janvier 2020


C’est un événement dans le monde de l’ornithologie et une bonne nouvelle pour la biodiversité. A l’heure où l’on se plaint de la disparition d’espèces, les scientifiques de Singapour et d’Indonésie ont découvert 5 nouvelles espèces de passereaux chanteurs, assorties de 5 nouvelles sous-espèces, dans trois îles d’Indonésie. Des oiseaux qui ont été baptisés d’après les lieux des sites où ils ont été repérés : le rhipidure Peleng, la fauvette Peleng, la fauvette sauterelle Taliabu, le myzomèle Taliabu et la fauvette foliaire Taliabu (malheureusement déjà menacée car son habitat au sommet des montagnes de Taliabu se rétrécit). C’est l’analyse des chants distinctifs de chaque oiseau qui a donné une première piste aux chercheurs ; leurs intuitions ont ensuite été confirmées par des tests génétiques.

Cinor et CMAR unis pour l’économie circulaire

La Communauté d’agglomération intercommunale du Nord de La Réunion (Cinor) et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de La Réunion (CMAR) ont signé une convention dans le cadre du Contrat d’objectif déchets et économie circulaire (Codec) de la Cinor dans lequel la Cinor s’engage à associer les acteurs économiques de son territoire à travers une gouvernance partagée avec les représentants du secteur artisanal. L’objectif : favoriser, auprès des entreprises du Nord de La Réunion, la diffusion de bonnes pratiques et d’outils relevant de l’écologie industrielle et territoriale et de l’économie de la fonctionnalité. Sur les trois prochaines années, les deux envisagent de déployer progressivement 9 actions s’inscrivant dans un cadre général, autour des thèmes comme la promotion du vrac (sans emballage), la lutte contre le gaspillage alimentaire, ou encore l’optimisation de la collecte de déchets d’activités économiques.

Economie et écologie liées

Alors que les décideurs politiques et les chefs d’entreprise du monde entier se sont réunis à Davos, en Suisse, pour le Forum économique mondial, un rapport émanant de ce même Forum révèle que plus de la moitié du produit intérieur brut mondial est exposé aux risques de perte de nature : 44 milliards de dollars sont ainsi modérément ou fortement dépendants de la nature et de ses services et sont donc exposés à la perte de nature.

L’année de la santé des végétaux

L’organe des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a décidé de placer l’année 2020 sous le signe de la protection de la santé des végétaux. L’ONU nous rappelle une évidence trop souvent oubliée : les végétaux produisent la quasi-totalité de l’air que nous respirons. Or, jusqu’à 40% des cultures vivrières sont anéanties chaque année. Par ailleurs, autre évidence à laquelle on est plus habitués, le dérèglement climatique et les activités humaines perturbent les écosystèmes (à cause de l’utilisation de pesticides ou d’insecticides notamment). Incitation pour agir au quotidien pour réduire l’empreinte écologique des écocitoyens, cette année symbolique est aussi un appel discret de l’ONU aux gouvernements, seuls capables d’agir à grande échelle.