LA CANNE À SUCRE
La filière Canne-Sucre-Rhum-Energie assure un rôle majeur dans l’activité économique de l’île. Elle constitue, de fait, la première source d’emploi agricole à La Réunion et représente la culture « pivot » incontournable pour la solidité financière des exploitations agricoles et pour leur appui à la diversification. La canne à sucre reste aussi une production d’exportation en matière de sucre et de rhum.
Surface totale cultivée : 24 000 hectares Nombre d’exploitants : 3 100 Tonnage campagne 2017 : 1,86 millions Production de sucre : 200 000 tonnes Chiffre d’affaire : 135 millions d’euros
La filière Canne-Sucre-Rhum-Energie assure un rôle majeur dans l’activité économique de l’île. Elle constitue, de fait, la première source d’emploi agricole à La Réunion et représente la culture « pivot » incontournable pour la solidité financière des exploitations agricoles et pour leur appui à la diversification. La canne à sucre reste aussi une production d’exportation en matière de sucre et de rhum.
Surface totale cultivée : 24 000 hectares Nombre d’exploitants : 3 100 Tonnage campagne 2017 : 1,86 millions Production de sucre : 200 000 tonnes Chiffre d’affaire : 135 millions d’euros
PLANTES AROMATIQUES ET MÉDICINALES
A La Réunion, les plantes à parfum servent à la fa- brication d’huiles essentielles et hydrolats. Selon la DAAF, la production d’huile essentielle de géranium est fixée à 710 kilos en 2015, soit 30 hectares en production pour 40 exploitants. La filière est majori- tairement composée de petits producteurs (moins de 10 kilos) qui assurent les deux tiers de la production. Une seule structure de collecte existe : la Coopérative Agricole des Huiles Essentielles de Bourbon (CAHEB). Quant aux plantes médicinales, 10 plantes de La Ré- union ont été inscrites à la pharmacopée française, ce qui permet une reconnaissance et utilisation of- ficielles des savoir-faire locaux. Ces deux structures sont regroupées au sein de l’Association départemen- tale des plantes à parfum aromatiques et médicinales (ADPAPAM).
Surface totale cultivée : 150 hectares Nombre d’exploitants : 100 Production de géranium : 710 kilos d’huile essentielle
A La Réunion, les plantes à parfum servent à la fa- brication d’huiles essentielles et hydrolats. Selon la DAAF, la production d’huile essentielle de géranium est fixée à 710 kilos en 2015, soit 30 hectares en production pour 40 exploitants. La filière est majori- tairement composée de petits producteurs (moins de 10 kilos) qui assurent les deux tiers de la production. Une seule structure de collecte existe : la Coopérative Agricole des Huiles Essentielles de Bourbon (CAHEB). Quant aux plantes médicinales, 10 plantes de La Ré- union ont été inscrites à la pharmacopée française, ce qui permet une reconnaissance et utilisation of- ficielles des savoir-faire locaux. Ces deux structures sont regroupées au sein de l’Association départemen- tale des plantes à parfum aromatiques et médicinales (ADPAPAM).
Surface totale cultivée : 150 hectares Nombre d’exploitants : 100 Production de géranium : 710 kilos d’huile essentielle
LES FRUITS
La production fruitière réunionnaise couvre près de 70% des besoins en consommation de la population. Cependant, les récoltes de fruits peuvent fortement varier d’une année à l’autre, en fonction des conditions climatiques et autres aléas. A La Réunion, l’ananas est le fruit roi devant la banane. Viennent ensuite les agrumes, les letchis et la mangue. Jusqu’à maintenant, l’importation concernait quasi exclusivement des fruits dits tempérés avec les pommes, les kiwis, le raisin, les poires ou encore les agrumes d’Afrique du Sud et d’Israel. Du côté des exportations de fruits, l’ananas Victoria est le produit phare devant la mangue José, les fruits de la passion et les letchis en fonction du tonnage annuel. Surface totale cultivée : 2 900 hectares Nombre d’exploitants : 2 500
Production locale : 30 000 tonnes Importations : 16 100 tonnes Exportations : 2 100 tonnes
La production fruitière réunionnaise couvre près de 70% des besoins en consommation de la population. Cependant, les récoltes de fruits peuvent fortement varier d’une année à l’autre, en fonction des conditions climatiques et autres aléas. A La Réunion, l’ananas est le fruit roi devant la banane. Viennent ensuite les agrumes, les letchis et la mangue. Jusqu’à maintenant, l’importation concernait quasi exclusivement des fruits dits tempérés avec les pommes, les kiwis, le raisin, les poires ou encore les agrumes d’Afrique du Sud et d’Israel. Du côté des exportations de fruits, l’ananas Victoria est le produit phare devant la mangue José, les fruits de la passion et les letchis en fonction du tonnage annuel. Surface totale cultivée : 2 900 hectares Nombre d’exploitants : 2 500
Production locale : 30 000 tonnes Importations : 16 100 tonnes Exportations : 2 100 tonnes
LES LÉGUMES
La production réunionnaise de lé- gumes et de tubercules a toujours été très présente sur l’ensemble de l’île et, notamment, dans le Sud. Si la production locale permet de couvrir près de 70% des besoins locaux là aussi, elle se compose essentiellement de légumes frais à 85% et de tubercules, racines et bulbes à 14,5%. Dans l’île, la tomate arrive en tête des produc- tions devant les salades et brèdes ainsi que le chou et le chou- chou. A eux seuls, ces produits représentent les deux tiers de la production péï. Il n’en demeure pas moins que les importations concernent majoritairement les oignons, les haricots, les carottes et navets ou encore les pommes de terre. La carotte réunionnaise gagne peu à peu des parts de marchés localement face aux im- portations de Chine.
Surface totale cultivée : 2 200 hectares Nombre d’exploitants : 2 950 Production locale : 45 000 tonnes Importations : 22 540 tonnes Exportations : 31 tonnes
La production réunionnaise de lé- gumes et de tubercules a toujours été très présente sur l’ensemble de l’île et, notamment, dans le Sud. Si la production locale permet de couvrir près de 70% des besoins locaux là aussi, elle se compose essentiellement de légumes frais à 85% et de tubercules, racines et bulbes à 14,5%. Dans l’île, la tomate arrive en tête des produc- tions devant les salades et brèdes ainsi que le chou et le chou- chou. A eux seuls, ces produits représentent les deux tiers de la production péï. Il n’en demeure pas moins que les importations concernent majoritairement les oignons, les haricots, les carottes et navets ou encore les pommes de terre. La carotte réunionnaise gagne peu à peu des parts de marchés localement face aux im- portations de Chine.
Surface totale cultivée : 2 200 hectares Nombre d’exploitants : 2 950 Production locale : 45 000 tonnes Importations : 22 540 tonnes Exportations : 31 tonnes
HORTICULTURE
Avec la création d’une marque col- lective «Plant’Pei» sous l’initiative de l’Union des Horticulteurs et Pépiniéristes de La Réunion (UHPR), la filière horticole tente de se reconstruire face à des importations massives et des ventes sauvages. Cependant, la filière connait un certain dynamisme à travers une spécialisation croissante, une maîtrise technique des horticulteurs et des produits de meilleure qualité. La filière horticole réunionnaise a devant elle un défi commercial majeur à relever face aux importations massives lors des moments clés de l’année. De leur côté, les pépiniéristes parviennent à tirer leur épingle du jeu. Les manifestations à caractère horticole présentent, de ce fait, un enjeu primordial, pour la filière.
Surface totale cultivée : 100 hectares Nombre d’exploitants : 240 Tonnage : 15 millions de tiges (Rose, Lys, Gerbera, Anthurium...)
Avec la création d’une marque col- lective «Plant’Pei» sous l’initiative de l’Union des Horticulteurs et Pépiniéristes de La Réunion (UHPR), la filière horticole tente de se reconstruire face à des importations massives et des ventes sauvages. Cependant, la filière connait un certain dynamisme à travers une spécialisation croissante, une maîtrise technique des horticulteurs et des produits de meilleure qualité. La filière horticole réunionnaise a devant elle un défi commercial majeur à relever face aux importations massives lors des moments clés de l’année. De leur côté, les pépiniéristes parviennent à tirer leur épingle du jeu. Les manifestations à caractère horticole présentent, de ce fait, un enjeu primordial, pour la filière.
Surface totale cultivée : 100 hectares Nombre d’exploitants : 240 Tonnage : 15 millions de tiges (Rose, Lys, Gerbera, Anthurium...)
LA VANILLE
La coopérative Provanille fédère une centaine de producteurs de vanille, situés dans l’Est de l’île, de Sainte- Suzanne à Saint-Joseph. Selon cet organisme, la structure a pour vocation «l’encadrement technique, l’animation et le développement de la filière». En d’autres termes, Pro-
vanille achète, collecte, transforme et commercialise la production de ses adhérents. Aujourd’hui, 90% de la production s’effectue en culture intensive, en milieu forestier ou sous- bois. La superficie moyenne d’une exploitation locale est de 1,7 hec- tares. Première culture reconnue en agroforesterie à La Réunion, la va- nille se distingue, notamment, par sa qualité certifiée en agriculture biolo- gique. Les zones de production sont essentiellement situées sur la côte au vent. Une candidature à l’indication géographique protégée (IGP) est actuellement en cours concernant la « Vanille Bourbon de l’île de La Réu- nion ».
Surface totale cultivée : 180 hectares Nombre d’exploitants : 120 Tonnage : 20 tonnes de vanille verte / 4 tonnes de vanille noire
La coopérative Provanille fédère une centaine de producteurs de vanille, situés dans l’Est de l’île, de Sainte- Suzanne à Saint-Joseph. Selon cet organisme, la structure a pour vocation «l’encadrement technique, l’animation et le développement de la filière». En d’autres termes, Pro-
vanille achète, collecte, transforme et commercialise la production de ses adhérents. Aujourd’hui, 90% de la production s’effectue en culture intensive, en milieu forestier ou sous- bois. La superficie moyenne d’une exploitation locale est de 1,7 hec- tares. Première culture reconnue en agroforesterie à La Réunion, la va- nille se distingue, notamment, par sa qualité certifiée en agriculture biolo- gique. Les zones de production sont essentiellement situées sur la côte au vent. Une candidature à l’indication géographique protégée (IGP) est actuellement en cours concernant la « Vanille Bourbon de l’île de La Réu- nion ».
Surface totale cultivée : 180 hectares Nombre d’exploitants : 120 Tonnage : 20 tonnes de vanille verte / 4 tonnes de vanille noire