Le rôle du sommeil pour la santé
Les données scientifiques et médicales confirment régulièrement le rôle déterminant du sommeil pour la santé et la prévention mais aussi la part considérable qu’il prend dans l’émergence de maladies ou leur aggravation. La sieste ferait partie du patrimoine génétique de l’être humain et serait programmée pour être pratiquée entre 12h et 15h au moment où la fatigue apparaît et l’attention diminue, et dure généralement entre 10 et 45 minutes. Selon l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance, non seulement la sieste est de plus en plus pratiquée mais elle est aussi mieux perçue aujourd’hui. D’ailleurs, 43 % des Français actifs professionnellement souhaiteraient disposer d’un endroit dédié à la sieste ou au repos sur leur lieu de travail. Cependant, 10% des actifs reconnaissent déjà disposer d’un tel lieu à leur travail. Mais, 77% d’entre eux (et 83% des femmes) déclarent ne jamais consacrer de temps à la sieste ou à un moment de repos au travail. Aussi, parmi les recommandations de l’INSV pour réunir les conditions favorables pour un sommeil de bonne qualité, on peut lire qu’il faut se re- poser ou faire une courte sieste en début d’après-midi. Il suffit de fermer les yeux 5 à 20 minutes en relâchant le corps. Le sommeil viendra rapide- ment si le besoin est là.
Le nombre quotidien de siestes varie en fonction de l'âge
Vers 6 mois, un bébé fait en général trois siestes (matin, début et fin d’après-midi). La dernière sieste de la journée disparaît entre 9 et 12 mois, celle du matin, entre 15 et 18 mois. Si la sieste de début d’après-midi perdure après l’âge de 7 ans, cela peut être le signe de nuits trop courtes. (L’Assurance Maladie)
La sieste stimule la créativité !
« Même courte, la sieste est un excellent antidote à la somnolence. Mais ses bienfaits dépassent largement cet effet immédiat. La sieste accroît votre vigilance et vous redonne entrain et bonne humeur. À partir de 30 minutes, elle limite le stress, renforce le système immunitaire, diminue la sensibilité à la douleur et réduit à long terme les risques d’accidents cardiovasculaires. Une sieste de 1 à 2 heures permet de réparer une dette de sommeil, mais aussi de stimuler la créativité. » Brice Faraut, chercheur au Centre du sommeil de l’Hôtel-Dieu, AP-HP-université Paris Descartes et auteur de Sauvés par la sieste.