Le Cap Jaune

Région : Sud Sauvage
Difficulté :  Facile
Parcours : 2 km
Durée : 1h
Conseil : Attention à la houle
Notre accompagnateur : Teddy Avril, Par les Hauts
 

Au bord du sentier, vous pourrez observer facilement des espèces emblématiques du bord de mer, comme le manioc bord’mer ou la patate à durand mais aussi de la saliette, une espèce endémique plus rare et protégée, ou encore un bosquet de bois de matelot.
La côte est ici découpée avec quelques anciennes coulées bien avancées dans la mer qui forment le Cap Chien et le Cap Poisson d’ail. Ces coulées, pour la plupart d’océanite, sont riches en olivine et vous retrouverez donc facilement au sol nombre de ces cristaux à la couleur verte si caractéristique.
Si le départ du sentier n’était pas très bien indiqué, le chemin qui serpente en bord de mer reste assez évident notamment grâce aux quelques marques blanches qui le jalonnent. Il continue ensuite sous un couvert végétal de filaos, de vacoas et de baies roses jusqu’à un promontoire qui permet d’embrasser d’un seul coup d’œil à la fois les falaises et la crique de ce fameux Cap Jaune.
Quelques mètres plus loin une trace abrupte permet de descendre jusqu’à la crique. Attention, c’est un peu acrobatique et donc pas à la portée de tous. D’en bas vous prendrez toute la mesure de la beauté de cette couleur ocre si rare sur notre île. Une teinte qui provient de la qualité de la lave dite hyaloclastite, des roches qui se sont formées à la suite d’un important choc thermique induit par la violente rencontre de l’eau de mer avec le magma en fusion.