Le Syndicat de l’Importation et du Commerce de La Réunion (SICR) a présenté son bilan des filières de collecte des déchets à Responsabilité élargies des producteurs (REP) sur le territoire de La Réunion. Ce sont 48 645 tonnes de déchets qui ont été collectées par les éco-organismes et organismes collectifs : des Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques (DEEE) ménagers : 7 478 tonnes, des pneumatiques usagés : 5 122 tonnes, des batteries automobiles et industrielles : 1 721 tonnes, des piles et accumulateurs portables : 87 tonnes, des médicaments non utilisés, à usage humain des ménages, périmés ou non : 77 tonnes, des lampes : 22 tonnes, des mobiliers non ménagers : 22 tonnes, des déchets d’activités de soins à risques infectieux et assimilés perforants : 9 tonnes, des panneaux photovoltaïques : 7 tonnes.
L’automobile peut mieux faire
C’est aussi l’heure du bilan pour l’automobile. L’Agence de Développement et de la Maîtrise de l’Energie (Ademe) publie la nouvelle édition de son étude sur les comportements d’achats de véhicules automobiles en 2018 en France sur le site carlabelling.ademe.fr, une étude contrastée pour le développement durable. D’un côté, on note une baisse des achats de véhicules diesel et une hausse des achats des véhicules hybrides et diesel. Pour la sixième année consécutive, les ventes de véhicules diesel continuent de dégringoler (une baisse moins marquée il est vrai dans l’île) qui s’explique par une politique fiscale qui se rééquilibre entre les motorisations diesel et essence (suppression des bonus, alignement des taxes entre le gazole et l’essence). Quant au succès des véhicules hybrides et électriques, cela est dû à la mise en place de nombreuses incitations fiscales (bonus, prime à la conversion) qui encouragent fortement le consommateur à opter pour ces types de véhicules. De l’autre côté, on assiste à une hausse des ventes de SUV. D’où le triomphe mitigé de l’Ademe : « les politiques mises en place en faveur d’un parc automobile moins impactant favorisent l’achat de véhicules moins énergivores. Néanmoins, les efforts à consentir restent énormes car tous les gains réalisés sont annulés par la croissance de la part de marché des SUV ».
Un ballon pour observer les papangues
La plateforme Eonef et la société Géolinkx (sociétés qui développent des produits permettant le suivi des espèces sauvages et la préservation de l’environnement) sont en phase de test à La Réunion avec un ballon gonflé à l’hélium et mesurant près d’une dizaine de m3. L’aérostat servira à observer les papangues pour améliorer la connaissance de leurs habitudes dans leur milieu naturel. Le ballon équipé de capteurs de télécommunications est capable de survoler des zones difficiles d’accès tels que les étendues d’eaux ou les reliefs escarpés pour effectuer la collecte des mouvements, l’approche et l’étude des rapaces. La solution est aussi applicable à d’autres espèces animales vivant sur des sites isolés et/ou étendus.