Le bilan des Nuits sans lumières


Rédigé le Vendredi 19 Juillet 2019 à 09:04 | Lu 290 fois modifié le Vendredi 19 Juillet 2019


La 11ème édition des Nuits sans lumière, co-organisée par le Parc National et la Société d’Etudes Ornithologique de La Réunion (SEOR) dresse un bilan satisfaisant de l’événement : “ Une belle édition grâce à une forte mobilisation des acteurs du territoire et des conditions favorables (calendrier lunaire et météo) ”, a indiqué le Parc. On soulignera la forte implication des acteurs : 183 partenaires, dont 18 communes, 46 services publics, 56 entreprises privées, 24 associations, 30 classes et 9 artistes pour 110 événements organisés sur toute l’île.
Cette année, 457 jeunes pétrels de Barau ont été signalés pendant l’ensemble de la période d’échouage en avril et mai, parmi eux 389 ont été sauvés et relâchés.
L’événement a aussi permis de réaliser une économie d’énergie équivalente à la consommation annuelle de 300 foyers. Autre point fort, la sensibilisation : près de 300 000 personnes ont été touchées via les réseaux sociaux, soit un tiers de la population réunionnaise.
En 11 ans, la durée des Nuits sans lumière est passée de 2 heures à 25 nuits.

Le Tampon bon élève de la biodiveristé

La commune du Tampon a été distinguée dans la catégorie “ Nature et environnement ” des trophées Fiers de ma commune pour son projet Endémiel. Lancé officiellement à la Plaine des Cafres, lors de la journée mondiale de l’Environnement le 5 juin dernier, Endemiel avait déjà été récompensé au niveau national lors de l’appel à projet Programme d’Investissements d’Avenir (PIA) “ Site pilote pour la reconquête de la biodiversité ”. Il s’agit d’un projet d’aménagement paysager visant à capter les 3 niveaux de biodiversité encore existant sur son territoire : gènes, espèces et habitats. Seront ainsi plantés plus de 60 000 arbres d’espèces mellifères, indigènes et endémiques de La Réunion sur un linéaire de 36 kilomètres sur le territoire de la commune du Tampon, allant de 400 mètres à 1 600 mètres d’altitude. Pour rappel, le premier concours national Fier(e) de ma commune visait à valoriser les actions innovantes initiées par les communes et intercommunalités.

L’ambition des Assises de l’eau

La seconde séquence des Assises de l’eau organisées par le Minsitère de la transition écologique et solidaire a permis de faire émerger un pacte de 23 mesures pour faire face au dérèglement climatique qui affecte les ressources en eau. Le gouvernement s’est lancé des objectifs ambitieux : par exemple, protéger les aires d’alimentation de captage des pollutions diffuses en y favorisant l’agriculture biologique et des pratiques agricoles qui utilisent moins de pesticides et maîtrisent mieux les fuites d’azote, ou encore faire aboutir au moins 50 Projets de Territoire pour la Gestion de l’Eau (PTGE) d’ici 2022 et 100 d’ici 2027 et de lancer un travail sur la définition des volumes prélevables à horizon 2020. L’objectif est de baisser les prélèvements d’eau de 10% d’ici 2025 et de 25% en 15 ans. Tous les usages sont concernés : domestiques, agricoles, industriels.