LE FLEXITARISME, C’EST QUOI AU JUSTE ?
Manger principalement des produits végétaux, sans pour autant renoncer aux viandes, c’est tout le principe du flexitarisme. Tout droit venu des États-Unis, ce mode alimentaire est la combinaison parfaite entre le végétarisme et le régime omnivore. Loin d’être un régime, le flexitarisme est davantage un mode alimentaire basé sur la flexibilité et consistant à manger tous types de produits tout en réduisant sa consommation de viandes. L’objectif étant de profiter des bienfaits de chaque aliment sans pour autant en abuser ou s’en priver totalement. C’est donc la fréquence de consommation des aliments qui va faire la différence Les céréales, les fruits et légumes, les produits laitiers et les matières grasses seront consommés de manière quotidiennes alors que les viandes et poissons seront occasionnels, à raison d’une à deux fois par semaine. Beaucoup moins contraignant, le flexitarisme peut être une bonne alternative au végétarisme. Toutefois, et pour bien profiter des bienfaits du flexitarisme, il faut nécessairement privilégier des produits de qualité et respectueux de l’environnement, que ce soit en viandes ou autres produits consommés. Il faut donc éviter tout le plus possible les aliments transformés, les produits industriels, et les aliments gras et sucrés. Optez davantage pour des produits bio et naturels issus de commerces locaux. Les fruits et légumes de saison sont également à privilégier.
QUI PEUT L’ADOPTER ?
En principe, le flexitarisme peut être adopté par n’importe qui. Toutefois, d’après l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), il est préférable de l’éviter pour les bébés, les enfants, les femmes enceintes, les personnes en convalescence et les seniors car ils ont besoin de plus de protéines. À préciser également que, si vous souffrez d’une maladie chronique, il est préférable de consulter votre médecin au préalable afin d’éviter de vous mettre en danger.
LES BIENFAITS
- L’un des premiers bienfaits du flexitarisme est sa facilité, car il ne s’agit pas de vous priver de certains aliments mais plutôt de réduire leur consommation. Le flexitarisme peut même constituer une voie au végétarisme, puisque vous apprenez petit à petit à réduire votre consommation de certains aliments. Sans une transition brusque, le manque ne sera donc pas ressenti. - La diminution de consommation de viande permet de prévenir de certains cancers de la sphère digestive, notamment celui du côlon, de maladies cardiovasculaires et de l’obésité. - Vous pouvez profiter des mêmes bienfaits que le végétarisme mais avec beaucoup moins de rigidité. À condition toutefois de respecter la fréquence hebdomadaire de consommation de viandes (une à deux fois par semaine). - La diminution de consommation de viande a un effet positif sur l’environnement (l’élevage est responsable de 18 % des gaz à effet de serre, de 70 % de la déforestation, et de 70 % des prélèvements mondiaux en eau).