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Depuis 1982, l’État dresse l’inventaire national du patrimoine naturel. Cette politique a ainsi permis, sur la base de la connaissance des espèces animales et végétales, de car- tographier des zones naturelles d’intérêt écologique floristique et faunistique (ZNIEFF) à l’échelle du territoire national. Toutefois, notre patrimoine naturel national ne comprend pas que la faune et la flore : il est aussi géologique. C’est pourquoi en 2007 le Ministère en charge de l’Écologie a lancé officiellement l’inventaire national du patrimoine géologique. À La Réunion, les originalités géologiques sont nombreuses et variées, grâce notamment au volcanisme actif. Des inventaires ont été entamés à partir de 2007 par le bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). La démarche a été reprise en 2014 et la direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DEAL) a sollicité l’Université de La Réunion (Laboratoire GéoSciences Réunion, dirigé par Laurent Michon) afin de dresser l’inventaire du patrimoine géologique de l’île, finalisé en 2017. En novembre 2017, l’ensemble de ces fiches a reçu un avis favorable de la commission nationale de validation. Le résultat de ce travail est disponible pour le public. Il s’agit de 41 fiches illustrées de schémas et de photos présentant les principaux sites d’intérêt géologique de La Réunion selon 6 catégories : le volcanisme, la géomorphologie, la minéralogie, la sédimentologie, l’hydrogéologie et la tectonique. Cet inventaire permet de mieux connaître, prendre en compte et valoriser la géologie de La Réunion dans les projets d’aménagement et les actions de sensibilisation. Les fiches descriptives sont disponibles sur le site de la DEAL de La Réunion.
La plus grande serre tropicale au monde sera française
La réserve végétale nommée “Tropicalia” sera construite dans le Pas-de-Calais, d’ici 2021 : une cascade de 25 mètres de haut au milieu de 20 hectares de flore tropicale. Des arbres géants, des fleurs multicolores sur lesquelles se posent des papillons exotiques et glissent des reptiles. Un lac de la taille d’une piscine olympique où viennent se désaltérer des oiseaux des pays chauds. Le tout juste à côté de Berck, dans les Hauts-de-France. Ce projet imaginé par le cabinet d’architectes Colde- fy & Associés avec les ingénieurs de Dalkia (groupe EDF) va coûter la bagatelle de 50 millions d’euros. Sa mission : retranscrire et préserver ce biodôme afin que nous puissions le découvrir au plus près. Voilà le moyen le plus agréable de nous sensibiliser à la déforestation sauvage en Amazonie par exemple. “Le visiteur sera amené à déambuler sur le kilomètre pédestre qu’offrira la serre tropicale, autour de papillons, à passer sous de grandes cascades d’eau, à toucher des poissons” note Cédric Guérin, président de Tropicalia. La serre profitera de géothermie, puisque le dôme sera semi-enterré, et d’un effet de serre qu’une isolation conservera entièrement. Avec 60 m de long sur 4 m de large, ce n’est pas un toit comme les autres : la chaleur produite pourra même être redistribuée aux bâtiments et infrastructures alentours.
La réserve végétale nommée “Tropicalia” sera construite dans le Pas-de-Calais, d’ici 2021 : une cascade de 25 mètres de haut au milieu de 20 hectares de flore tropicale. Des arbres géants, des fleurs multicolores sur lesquelles se posent des papillons exotiques et glissent des reptiles. Un lac de la taille d’une piscine olympique où viennent se désaltérer des oiseaux des pays chauds. Le tout juste à côté de Berck, dans les Hauts-de-France. Ce projet imaginé par le cabinet d’architectes Colde- fy & Associés avec les ingénieurs de Dalkia (groupe EDF) va coûter la bagatelle de 50 millions d’euros. Sa mission : retranscrire et préserver ce biodôme afin que nous puissions le découvrir au plus près. Voilà le moyen le plus agréable de nous sensibiliser à la déforestation sauvage en Amazonie par exemple. “Le visiteur sera amené à déambuler sur le kilomètre pédestre qu’offrira la serre tropicale, autour de papillons, à passer sous de grandes cascades d’eau, à toucher des poissons” note Cédric Guérin, président de Tropicalia. La serre profitera de géothermie, puisque le dôme sera semi-enterré, et d’un effet de serre qu’une isolation conservera entièrement. Avec 60 m de long sur 4 m de large, ce n’est pas un toit comme les autres : la chaleur produite pourra même être redistribuée aux bâtiments et infrastructures alentours.