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Les symboles de Pâques décryptés


Rédigé le Lundi 29 Mars 2021 à 15:17 | Lu 235 fois modifié le Jeudi 6 Juillet 2023

Jeudi 6 Juillet 2023

Pourquoi les œufs, les cloches, le lièvre et les cocottes ? Découvrons ensemble l’histoire et les origines de cette célébration riche en symboles...



L'oeuf

Selon certaines sources, les Perses s’offraient déjà des œufs il y a cinq mille ans. Ensuite, ce fut le tour des Gaulois et des Romains. Pour ces cultures païennes, l’œuf était l’emblème de la vie, de la fécondité et  de la renaissance. Dans la religion chrétienne, il est ensuite devenu celui de la résurrection. En France et en Europe occidentale, la tradition des œufs a fait son apparition au Moyen Âge.

Les cocottes

Plus influencées par les saisons que par le calendrier liturgique, les poules pondent en abondance au début du printemps. Dans le temps, pour conserver les œufs jusqu’à Pâques, on les enrobait de cire avant de les décorer.

Les cloches

Avant que les montres aient fait leur apparition, c’était les cloches des églises qui permettaient de connaître l’heure. Mais le jour du vendredi saint, leur carillon s’arrêtait pour ne se remettre à sonner les heures que  le dimanche de Pâques : on racon- tait alors que les cloches partaient  à Rome et revenaient le dimanche avec des œufs.

La lièvre et le lapin

Dans les pays germaniques et anglo-saxons, ce sont les lièvres et les lapins qui apportent les œufs. Dans  ces régions, ceux-ci ne sont pas que les symboles de la fécondité, mais représentent la déesse Easter et Os-ter qui donne son nom à Pâques.

"A Pâques ou à la Trinité"

Cette expression prend sa source  d’une chanson dont les paroles sont : « Malbrough s’en  va-t-en guerre » et « reviendra à Pâques ou à la Trinité ».  Cependant, au fil de cette petite comptine, Pâques passe, la Trinité se passe mais Malbrough ne rentre  pas, et à la fin, « Monsieur Malbrough est mort, est mort et enterré ». Ce Malbrough est en fait le Duc de Marlborough, plus connu sous le nom de John Churchill, capitaine de l’armée britannique. Quand il partit en guerre, ses ennemis se réjouissaient qu’il n’en rentre jamais et ont inventé cette chanson mais il rentra, au grand désespoir de ses ennemis. L’expression « À Pâques ou à la Trinité » désignait également la date butoir où les emprunteurs devaient rembourser leurs dettes. Mais souvent, Pâques passait puis,  huit semaines plus tard la Trinité passait et les créanciers ne se  voyaient toujours pas remboursés. « À Pâques ou à la Trinité » est une date précise mais qui au fil du temps est devenue un avenir lointain, indéterminé pour ainsi dire : jamais.


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