La croissance verte
Il n’y a pas que les chefs d’État qui parlementent pour sauver la planète ! Certains secteurs luttent eux aussi contre le réchauffement climatique. Les industriels de l’isolation biosourcée sont en effet au premier plan pour développer la croissance verte au sein des domaines de l’habitat et de la construction. Ainsi, les particuliers souhaitant engager des travaux d’isolation peuvent se tourner les yeux fermés vers ces isolants écologiques et polyvalents.
Des produits performants et polyvalents
Les matériaux biosourcés, c’est-à- dire issus de la biomasse végétale ou animale, ne représentent que 5 % du marché de l’isolation. Et pourtant, lin, paille de blé, laine de mouton, ouate de cellulose ou textiles recyclés peuvent être utilisés dans les produits de construction et de décoration, notamment dans les domaines de l’isolation thermique et acoustique. Issus de matières premières renouve- lables ou recyclées, les écomatériaux ne contribuent pas à l’épuisement des ressources. Ils permettent également de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de limiter les transports en étant fabriqués avec de la biomasse locale. En offrant la même durabilité que les isolants synthétiques ou minéraux, ces matériaux écologiques, que l’on trouve sous différentes formes (panneaux, rou- leaux, vrac à souffler etc.), trouvent leur utilité dans de nombreux cas, notam- ment les murs intérieurs ou extérieurs, les plafonds, les combles, les cloisons et, dans certains cas, les planchers bas et intermédiaires.
Des propriétés hygrométriques naturelles
Il faut encore ajouter que les biomatériaux sont un excellent moyen de réguler l’hygrométrie, c’est-à-dire le taux d’humidité dans l’air. Ils favorisent en effet la « respiration » des parois en absorbant et en restituant une partie de la vapeur d’eau du bâti. Ils garantissent ainsi une qualité de l’air d’autant plus optimale qu’ils sont aussi exempts de fibres allergènes. En agissant sur le taux d’humidité, les matières biosourcées empêchent les déperditions énergétiques. Que ce soit pour le chauffage ou la climatisation, elles absorbent ou dégagent l’énergie dans le matériau, permettant ainsi d’amortir les variations de température. Selon les nombreuses études menées, notamment par l’Association syndicale des industriels de l’isolation végétales, les isolants biosourcés peuvent améliorer les performances thermiques de votre habitat de 50 %.
Des avantages fiscaux
Comme bon nombre de projets de rénovation, les biomatériaux peuvent faire l’objet de réductions fiscales, notamment le Crédit d’impôt pour la transition énergétique (Cite), mis en place depuis le 1er janvier 2015. Celui-ci doit inciter les Français à effectuer des travaux d’amélioration énergétique dans leur logement. En utilisant des isolants biosourcés, vous aurez droit à un crédit d’impôt de 30%, à condition que ces aménagements soient destinés à votre résidence principale. Le mon- tant des travaux est plafonné à 8 000 euros par personne, ce qui laisse de la marge pour améliorer les performances thermiques de son habitat...