TM+ : PRÉSENTEZ-NOUS LE PRMA...
Le PRMA Réunion a été créé il y a 22 ans et est composée de 8 salariés. Il a comme mission de structurer, professionnaliser et d’informer le secteur des Musiques Actuelles à La Réunion au travers de différents dispositifs au profit de la filière et d’acteurs différents (artistes, lieux de diffusion, lieux de répétition ...). Le PRMA a une action d’observation, il étudie les pratiques du secteur pour de répondre au mieux à ses attentes. On transmet les résultats d’étude de la diffusion musical sur les radios commerciales et associatives de l’île, la diffusion à la TV, et les bilans de nos dispositifs. Nous avons une mission de patri- moine, qui se traduit avec le label Takamba (19 références : Alain Peters, Henri Madoré, Charlésia ...), des expositions et la création d’une Phonothèque Historique sur les musiques de l’Océan Indien (PHOI) qui verra le jour en décembre 2020. L’exposition « Tschiéga ségas, Musiques et danses de l’océan Indien » est toujours disponible à la visite au Musée Stella Matutina à St-Leu, jusque fin janvier 2021.
T.M+ : QUELS SONT LES DIFFÉRENTS DISPOSITIFS PROPOSÉS ?
Tégé ou Tournée Générale : permet aux café-concerts et aux groupes de trouver une viabilité économique en respectant le code du travail, en irriguant le territoire de propositions diverses et permettant d’atteindre des publics différents, c’est un outil de maillage territorial fort. Dispositif d’aide à l’embauche d’artistes et techniciens inter-mittents du spectacle, accessible via une plateforme rattachée au site internet du PRMA (www.prma-reunion.fr) FRAM (Fonds Régional d’Aide à la Mobilité): permet à nos talents d’aller à la conquête de nouveaux publics et marchés. Le dispositif a pour but
de compenser l’éloignement du territoire pour les groupes de La Réunion, et ainsi faciliter leurs program- mations sur les festivals, salles de concerts, marchés professionnels et évènements hors de l’île.
Toutes les esthétiques et les destinations sont éligibles en remplissant des conditions de structuration et d’intérêt de développement de marché sur les territoires de destination et après validation d’une commission d’étude des dossiers composés de professionnels du secteur des musiques actuelles et représentants de collectivités publiques.
AMI (Aide à la Mise en Image) : est un dis- positif primordial, tant la promotion et la diffusion des musiques actuelles passe aujourd’hui par la maîtrise de l’image et des canaux de diffusions. AMI propose aux développeurs d’artistes de La Réunion une aide sous la forme d’un co-financement de la production de leur clip ou de leur captation de concert.
RESA : est une plateforme informatique (www.resa.re) d’aide à la réservation de créneau de répétition.
TM+:DITES-NOUSQUELQUESMOTS SUR LA PRODUCTION MUSICALE LOCALE...
L’île de La Réunion est créative. Le PRMA avait fait une étude, il y a quelques années, et il y avait plus de 400 albums qui sortait par an. La production, avant crise sanitaire, est foisonnante. Production phonographique, mais la production d’événement musicaux n’est pas en reste. Le monde des festivals est bien représenté : Sakifo, Francofolies de La Réunion, les Electropicales, le Big Up festival, Manapany Surf festival etc ... On peut parler des salles de diffusion comme Kabardock , Kerveguen et Palaxa mais aussi des lieux pluridisciplinaires comme le théâtre Luc Donat, le Théâtre des Bambous, Bisik et les nombreux cafés-concerts de l’île.
TM+ : COMMENT S’EST PASSÉE LA GESTION DE LA CRISE SANITAIRE ?
Nous avons relayé les informations de soutien financier au secteur mis en place par l’Etat, La Région ou les différentes sociétés civiles. Nous avons lancé une étude d’impact de la crise sanitaire sur le secteur des musiques sur le territoire afin de remonter au national les conséquences et les besoins des acteurs musicaux réunionnais. Concernant les différentes annulations d’évènements, cela a un impact économique fort sur les structures. Certains festivals ont pu reporté, mais les structures qui les portent sont clairement en danger, ce qui sous-entend des emplois, des intermittents, une économie de structure. Si les festivals annulent, cela aura un impact sur les structures, prestataires techniques, entre autre, qui eux embauchent des techniciens etc ... Les festivals de musiques sont des microcosmes, l’annulation ou disparition d’évènements auraient des conséquences fortes sur toute l’économie qui en découle. Je pense qu’il est compliqué d’évaluer l’impact exact de la crise mais il est important. Les structures de production et de diffusion sont en une insupportable expectative. Les lieux essaient de proposer des choses avec toutes les contraintes sanitaires que cela comporte. Il faut saluer et soutenir ces actions.
TM+ : LA MUSIQUE «MADE IN RÉU- NION» S’EXPORTE-T-ELLE BIEN ?
Le PRMA aide une trentaine de tournée par an. Mais le marché des musiques de l’océan indien (IOM- MA) aide aussi à l’export. À travers ce travail effectué, par les différentes structures, la musique réunionnaise a résonné en Inde, Australie, Chine, Allemagne, Angleterre, Espagne etc... Mais on a toujours envie de faire voyager plus la musique réunionnaise.
Le PRMA Réunion a été créé il y a 22 ans et est composée de 8 salariés. Il a comme mission de structurer, professionnaliser et d’informer le secteur des Musiques Actuelles à La Réunion au travers de différents dispositifs au profit de la filière et d’acteurs différents (artistes, lieux de diffusion, lieux de répétition ...). Le PRMA a une action d’observation, il étudie les pratiques du secteur pour de répondre au mieux à ses attentes. On transmet les résultats d’étude de la diffusion musical sur les radios commerciales et associatives de l’île, la diffusion à la TV, et les bilans de nos dispositifs. Nous avons une mission de patri- moine, qui se traduit avec le label Takamba (19 références : Alain Peters, Henri Madoré, Charlésia ...), des expositions et la création d’une Phonothèque Historique sur les musiques de l’Océan Indien (PHOI) qui verra le jour en décembre 2020. L’exposition « Tschiéga ségas, Musiques et danses de l’océan Indien » est toujours disponible à la visite au Musée Stella Matutina à St-Leu, jusque fin janvier 2021.
T.M+ : QUELS SONT LES DIFFÉRENTS DISPOSITIFS PROPOSÉS ?
Tégé ou Tournée Générale : permet aux café-concerts et aux groupes de trouver une viabilité économique en respectant le code du travail, en irriguant le territoire de propositions diverses et permettant d’atteindre des publics différents, c’est un outil de maillage territorial fort. Dispositif d’aide à l’embauche d’artistes et techniciens inter-mittents du spectacle, accessible via une plateforme rattachée au site internet du PRMA (www.prma-reunion.fr) FRAM (Fonds Régional d’Aide à la Mobilité): permet à nos talents d’aller à la conquête de nouveaux publics et marchés. Le dispositif a pour but
de compenser l’éloignement du territoire pour les groupes de La Réunion, et ainsi faciliter leurs program- mations sur les festivals, salles de concerts, marchés professionnels et évènements hors de l’île.
Toutes les esthétiques et les destinations sont éligibles en remplissant des conditions de structuration et d’intérêt de développement de marché sur les territoires de destination et après validation d’une commission d’étude des dossiers composés de professionnels du secteur des musiques actuelles et représentants de collectivités publiques.
AMI (Aide à la Mise en Image) : est un dis- positif primordial, tant la promotion et la diffusion des musiques actuelles passe aujourd’hui par la maîtrise de l’image et des canaux de diffusions. AMI propose aux développeurs d’artistes de La Réunion une aide sous la forme d’un co-financement de la production de leur clip ou de leur captation de concert.
RESA : est une plateforme informatique (www.resa.re) d’aide à la réservation de créneau de répétition.
TM+:DITES-NOUSQUELQUESMOTS SUR LA PRODUCTION MUSICALE LOCALE...
L’île de La Réunion est créative. Le PRMA avait fait une étude, il y a quelques années, et il y avait plus de 400 albums qui sortait par an. La production, avant crise sanitaire, est foisonnante. Production phonographique, mais la production d’événement musicaux n’est pas en reste. Le monde des festivals est bien représenté : Sakifo, Francofolies de La Réunion, les Electropicales, le Big Up festival, Manapany Surf festival etc ... On peut parler des salles de diffusion comme Kabardock , Kerveguen et Palaxa mais aussi des lieux pluridisciplinaires comme le théâtre Luc Donat, le Théâtre des Bambous, Bisik et les nombreux cafés-concerts de l’île.
TM+ : COMMENT S’EST PASSÉE LA GESTION DE LA CRISE SANITAIRE ?
Nous avons relayé les informations de soutien financier au secteur mis en place par l’Etat, La Région ou les différentes sociétés civiles. Nous avons lancé une étude d’impact de la crise sanitaire sur le secteur des musiques sur le territoire afin de remonter au national les conséquences et les besoins des acteurs musicaux réunionnais. Concernant les différentes annulations d’évènements, cela a un impact économique fort sur les structures. Certains festivals ont pu reporté, mais les structures qui les portent sont clairement en danger, ce qui sous-entend des emplois, des intermittents, une économie de structure. Si les festivals annulent, cela aura un impact sur les structures, prestataires techniques, entre autre, qui eux embauchent des techniciens etc ... Les festivals de musiques sont des microcosmes, l’annulation ou disparition d’évènements auraient des conséquences fortes sur toute l’économie qui en découle. Je pense qu’il est compliqué d’évaluer l’impact exact de la crise mais il est important. Les structures de production et de diffusion sont en une insupportable expectative. Les lieux essaient de proposer des choses avec toutes les contraintes sanitaires que cela comporte. Il faut saluer et soutenir ces actions.
TM+ : LA MUSIQUE «MADE IN RÉU- NION» S’EXPORTE-T-ELLE BIEN ?
Le PRMA aide une trentaine de tournée par an. Mais le marché des musiques de l’océan indien (IOM- MA) aide aussi à l’export. À travers ce travail effectué, par les différentes structures, la musique réunionnaise a résonné en Inde, Australie, Chine, Allemagne, Angleterre, Espagne etc... Mais on a toujours envie de faire voyager plus la musique réunionnaise.