La Préfecture envisage d’interdire tout lâcher de lanterne volante et tout lâcher de ballon à usage récréatif, commémoratif ou de loisirs sur l’ensemble de La Réunion. Le rapport avec l’environnement ? Précisément une menace à laquelle on n’aurait pas pensé. “ Associées à la plupart des fêtes publiques ou privées et notamment pour les fêtes de fin d’année, les lanternes volantes sont de plus en plus utilisées à La Réunion. De même, les ballons de baudruche sont fortement utilisés pour les fêtes d’anniversaire ou certaines commémorations publiques et privées. Or, ces objets volants présentent des risques avérés de toutes natures. Dans le domaine de l’aviation, ils peuvent gêner la visibilité des pilotes, être aspirés par les réacteurs d’un avion ou retomber sur les pistes. Dans le domaine environnemental, les lanternes peuvent provoquer des feux de végétation ou des incendies sur des bâtiments. Les ballons de baudruche, quant à eux, deviennent des déchets dangereux pour un certain nombre d’espèces animales, notamment marines. ” On saura si le ciel réunionnais sera illuminé de lanternes d’ici fin novembre à la suite de la consultation publique lancée par le préfet début novembre.
Le cas des déchets médicaux spéciaux
L’éco-organisme Dastri prend en charge la collecte des Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux (DASRI) perforants produits par les patients en auto-traitement et les utilisateurs d’autotests de diagnostic de maladies infectieuses transmissibles. Douze familles de produits sont concernés, dont les seringues, les aiguilles et les cathéters.
Laurence Bouret, sa directrice générale, était à La Réunion pour faire un point sur le fonctionnement de l’organisme localement. On apprend que ce sont 33 055 patients qui ont pu bénéficier des boîtes de collecte de déchets Dastri (28 290) dans l’un des 237 points de collecte ouverts, sans oublier les pharmacies distribuant ces boîtes (236). Sur le gisement annuel de déchets médicaux à risque à capter (estimé à 16, 88 tonnes), Dastri estime en capter autour de 6, 96.
Laurence Bouret, sa directrice générale, était à La Réunion pour faire un point sur le fonctionnement de l’organisme localement. On apprend que ce sont 33 055 patients qui ont pu bénéficier des boîtes de collecte de déchets Dastri (28 290) dans l’un des 237 points de collecte ouverts, sans oublier les pharmacies distribuant ces boîtes (236). Sur le gisement annuel de déchets médicaux à risque à capter (estimé à 16, 88 tonnes), Dastri estime en capter autour de 6, 96.
L’Afrique soigne son agriculture
A quelques jours de la COP 25, on apprend que trois pays (la Somalie, le Tchad et la Tunisie) ont rejoint la coalition de 35 pays africains (sur 54), baptisée AAA (Adaptation de l’Agriculture Africaine), lancée par le Maroc en 2016. L’objectif de la coalition : porter les intérêts de l’Afrique et de son agriculture dans les négociations climat, pour établir un pont entre la communauté climat et la communauté agriculture. Ou pour reprendre les termes de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture : viser “ l’agriculture intelligente face au climat (AIC), une approche qui permet de définir les mesures nécessaires pour transformer et réorienter les systèmes agricoles dans le but de soutenir efficacement le développement de l’agriculture et d’assurer la sécurité alimentaire face au changement climatique ”. Les défis ne manquent pas : sécheresses, dégradation des sols, malnutrition, réchauffement climatique ou encore population en augmentation...