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DES MASQUES PÉI
1 million de masques chirurgicaux par semaine, c’est la capacité de production d’une seule machine. 4 sont actuellement en commande, des machines achetées en Chine. La Réunion se dote donc d’une capacité de production autonome.
L’île sera ainsi, à terme, en mesure de fournir les professionnels de santé, les collectivités, les établissements scolaires et même les particuliers. L’objectif annoncé est de fixer un tarif de 50 centimes d’euro pour un masque chirurgical et de un euro pour un masque FFP2. C’est en tout cas le souhait de l’un des deux importateurs péi. Mais ces prix ne sont pas encore arrêtés. Les études marketing sont toujours en cours, et l’étude des circuits de distribution également.
Alfred Chane-Pane, patron de « Co- rail Hélicoptères » et « d’ICP Roto » a décidé d’investir dans l’achat de 3 machines pour la fabrication de masques FFP2 et chirurgicaux. Le Dr Gérard D’Abadie, président du groupe de santé « Flamboyants »
a acquis 2 des cinq machines pré- vues. Le médecin psychiatre précise que son unité de production, sera en mesure de produire les premiers masques péi à un rythme de 1,4 mil- lions d’unités par mois.
Une seule machine coûterait 300.000 euros. La première est arrivée par un vol spécialement affrété par la Région. Les autres ont suivi par bateau.
La fabrication réunionnaise de masques chirurgicaux et de FFP2 a été lancée dès le début du mois de juin à raison de 12 000 masques FFP2, et de 20.000 masques chirurgicaux par heure pour chaque unité de production.
LA VISIÈRE NOU LA FÉ.
La protection faciale élaborée par Empreinte Locale, une entreprise spécialisée dans la fabrication de produits publicitaires, une visière pour se protéger du Covid 19, à laquelle des entreprises locales ont déjà adhéré. Cette visière a été pensée par l’Association pour
Le Développement Industriel de La Réunion(l’ADIR), qui a demandé aux dirigeants de l’entreprise Empreinte Locale de solliciter leurs techniciens, afin de travailler sur un projet de masque facial. Il s’agissait pour l’Adir d’aider les industries réunionnaises à continuer à produire en assurant la sécurité sanitaire des employés, notamment ceux de l’agro-alimentaire, qui allaient bientôt être en rupture de masques. Quelques jours ont suffi pour réussir à créer un proto- type composé d’un plexi d’un millimètre d’épaisseur, qui peut se galber et qui se fixe sur le visage par une mousse fournie par la société Isoplast... Cette mousse permet d’avoir un certain confort. Pour le réglage de diamètre de la tête, à l’arrière, il y a un système de languette avec des crans qui ressemblent aux casquettes américaines.
Le produit a été testé par des industriels qui ont approuvé le concept. 800 visières Nou la Fé sont alors fabriquées quotidiennement dans les ateliers d’Empreinte Locale pour répondre aux commandes.
1 million de masques chirurgicaux par semaine, c’est la capacité de production d’une seule machine. 4 sont actuellement en commande, des machines achetées en Chine. La Réunion se dote donc d’une capacité de production autonome.
L’île sera ainsi, à terme, en mesure de fournir les professionnels de santé, les collectivités, les établissements scolaires et même les particuliers. L’objectif annoncé est de fixer un tarif de 50 centimes d’euro pour un masque chirurgical et de un euro pour un masque FFP2. C’est en tout cas le souhait de l’un des deux importateurs péi. Mais ces prix ne sont pas encore arrêtés. Les études marketing sont toujours en cours, et l’étude des circuits de distribution également.
Alfred Chane-Pane, patron de « Co- rail Hélicoptères » et « d’ICP Roto » a décidé d’investir dans l’achat de 3 machines pour la fabrication de masques FFP2 et chirurgicaux. Le Dr Gérard D’Abadie, président du groupe de santé « Flamboyants »
a acquis 2 des cinq machines pré- vues. Le médecin psychiatre précise que son unité de production, sera en mesure de produire les premiers masques péi à un rythme de 1,4 mil- lions d’unités par mois.
Une seule machine coûterait 300.000 euros. La première est arrivée par un vol spécialement affrété par la Région. Les autres ont suivi par bateau.
La fabrication réunionnaise de masques chirurgicaux et de FFP2 a été lancée dès le début du mois de juin à raison de 12 000 masques FFP2, et de 20.000 masques chirurgicaux par heure pour chaque unité de production.
LA VISIÈRE NOU LA FÉ.
La protection faciale élaborée par Empreinte Locale, une entreprise spécialisée dans la fabrication de produits publicitaires, une visière pour se protéger du Covid 19, à laquelle des entreprises locales ont déjà adhéré. Cette visière a été pensée par l’Association pour
Le Développement Industriel de La Réunion(l’ADIR), qui a demandé aux dirigeants de l’entreprise Empreinte Locale de solliciter leurs techniciens, afin de travailler sur un projet de masque facial. Il s’agissait pour l’Adir d’aider les industries réunionnaises à continuer à produire en assurant la sécurité sanitaire des employés, notamment ceux de l’agro-alimentaire, qui allaient bientôt être en rupture de masques. Quelques jours ont suffi pour réussir à créer un proto- type composé d’un plexi d’un millimètre d’épaisseur, qui peut se galber et qui se fixe sur le visage par une mousse fournie par la société Isoplast... Cette mousse permet d’avoir un certain confort. Pour le réglage de diamètre de la tête, à l’arrière, il y a un système de languette avec des crans qui ressemblent aux casquettes américaines.
Le produit a été testé par des industriels qui ont approuvé le concept. 800 visières Nou la Fé sont alors fabriquées quotidiennement dans les ateliers d’Empreinte Locale pour répondre aux commandes.