Moins connue que la dépendance au tabac, à l’alcool ou aux jeux, la dépendance à l’exercice physique existe aussi et porte même un nom : la bigorexie. Comme toutes les autres addictions, cette maladie reconnue par l’Organisation Mondiale de la Santé peut s’avérer dangereuse. Vous pratiquez plus de dix heures de sport par semaine, vous ne pouvez pas vous en passer. Attention, peut- être souffrez-vous de bigorexie ?
La Bigorexie se caractérise par une dépendance excessive d’un être humain à l’activité sportive, notamment dans le but de développer sa masse musculaire et de devenir encore plus mince.
UNE FORME D’ADDICTION
Pratiquer une activité physique libère des endorphines, des hormones du plaisir aux effets proches de la morphine.
Dans le cas de la bigorexie, les sportifs et sportives ont besoin de toujours plus d’endorphines et pratiquent du sport dès qu’ils ont cinq minutes de libre. Il peut s’agir de pompes, d’abdominaux..
S’ils font du sport intensif pour
La Bigorexie se caractérise par une dépendance excessive d’un être humain à l’activité sportive, notamment dans le but de développer sa masse musculaire et de devenir encore plus mince.
UNE FORME D’ADDICTION
Pratiquer une activité physique libère des endorphines, des hormones du plaisir aux effets proches de la morphine.
Dans le cas de la bigorexie, les sportifs et sportives ont besoin de toujours plus d’endorphines et pratiquent du sport dès qu’ils ont cinq minutes de libre. Il peut s’agir de pompes, d’abdominaux..
S’ils font du sport intensif pour
devenir encore plus musclés et encore plus minces, la bigorexie peut aussi cacher un vide affectif ou professionnel, un manque de confiance en soi.
QUAND LE SPORT N’EST PLUS SEULEMENT UN PLAISIR
Si l’activité physique est considérée comme un plaisir pour les sportifs réguliers ou occasionnels, les personnes qui souffrent de bigorexie ont besoin d’augmenter toujours plus leur « dose » de sport afin d’être satisfait : tous les autres plaisirs sont abandonnés. « Comme le corps se développe avec l’activité, il tolère de mieux en mieux l’intensité de l’exercice. Les sports les plus concernés sont le culturisme et l’endurance ».
Ainsi, dans la bigorexie le sport perd sa dimension de plaisir, de divertissement. « Un peu comme dans une addiction à une subs- tance psychoactive, des troubles apparaissent si la personne stoppe son activité sportive : anxiété, irritabilité, tristesse... symptômes qui disparaissent à la reprise. »
Par ailleurs, si on ne présente plus les bienfaits du sport pour la santé
QUAND LE SPORT N’EST PLUS SEULEMENT UN PLAISIR
Si l’activité physique est considérée comme un plaisir pour les sportifs réguliers ou occasionnels, les personnes qui souffrent de bigorexie ont besoin d’augmenter toujours plus leur « dose » de sport afin d’être satisfait : tous les autres plaisirs sont abandonnés. « Comme le corps se développe avec l’activité, il tolère de mieux en mieux l’intensité de l’exercice. Les sports les plus concernés sont le culturisme et l’endurance ».
Ainsi, dans la bigorexie le sport perd sa dimension de plaisir, de divertissement. « Un peu comme dans une addiction à une subs- tance psychoactive, des troubles apparaissent si la personne stoppe son activité sportive : anxiété, irritabilité, tristesse... symptômes qui disparaissent à la reprise. »
Par ailleurs, si on ne présente plus les bienfaits du sport pour la santé
et le bien-être, une pratique trop excessive peut s’avérer dangereuse (blessures graves, isolement, dopage...) si la personne « bigorexique » ne tient plus compte des avertissements des médecins. Les raisons précises de cette addiction ne sont pas connues précisément, mais celles-ci seraient d’ordre physique et/ou psychologique.
DES PROBLÈMES DE SANTÉ
La bigorexie n’est pas sans risques pour la santé. Elle peut entraîner des claquages, des tendinites, une fatigue chronique, mais aussi un infarctus.
Et ce sport à outrance a également des répercussions sur le physique. On peut, effectivement, être plus mince, mais avoir l’air aussi plus vieux que son âge, car la pratique sportive intense creuse le visage, l’oxyde et fait vieillir prématuré- ment les celllules de l’organisme.
Alors, comme toutes les bonnes choses, le sport est à pratiquer avec modération pour ne pas s’en rendre malade. Et si l’on s’aperçoit que l’on ne peut plus s’en passer, il ne faut pas hésiter à demander de l’aide auprès d’un psychologue ou d’un médecin addictologue.
DES PROBLÈMES DE SANTÉ
La bigorexie n’est pas sans risques pour la santé. Elle peut entraîner des claquages, des tendinites, une fatigue chronique, mais aussi un infarctus.
Et ce sport à outrance a également des répercussions sur le physique. On peut, effectivement, être plus mince, mais avoir l’air aussi plus vieux que son âge, car la pratique sportive intense creuse le visage, l’oxyde et fait vieillir prématuré- ment les celllules de l’organisme.
Alors, comme toutes les bonnes choses, le sport est à pratiquer avec modération pour ne pas s’en rendre malade. Et si l’on s’aperçoit que l’on ne peut plus s’en passer, il ne faut pas hésiter à demander de l’aide auprès d’un psychologue ou d’un médecin addictologue.