Suivez le guide
Pratique et toujours à portée de main, qu’elle soit dans votre portefeuille ou intégrée à votre smartphone, la CB représente quelque 490 milliards d’euros de paiements selon les chiffres 2020 du Groupement des cartes bancaires. Vous êtes sur le point d’en souscrire une pour la première fois ou vous souhaitez changer de modèle ? Suivez le guide.
Payer en France et à l'étranger
Avant toute chose, il ne faut pas faire d’amalgame ! Dans la grande famille des cartes bancaires, il faut en effet distinguer les cartes de paiement des cartes de retrait, qui se limitent à l’utilisation des distributeurs automatiques de billets pour obtenir des espèces, et enfin des cartes de crédit associées à un crédit renouvelable et par- fois également couplées avec un fonctionnement à débit immédiat. Dès lors que vous souhaitez régler vos achats en magasin ou sur le web en puisant directement les fonds disponibles sur votre compte courant, c’est donc une carte de paiement qu’il vous faut. Elle peut alors être utilisable sur le sol national (logo CB sur la carte) mais également à l’international (logo Visa ou Mastercard).
Le type de débit en question
À l’heure de choisir votre nouvelle carte, c’est avant tout à son type de débit que vous devez réfléchir car cette caractéristique va dicter vos usages quotidiens. Avec un budget serré, le mieux est d’opter pour une CB à débit immédiat dont chaque utilisation sera directement répercutée sur le solde de votre compte (ou tout au moins le jour ouvrable suivant en cas de week-end). Ceci dit, il n’est pas toujours évident de garder le cap. Il est alors plus prudent que votre carte à débit immédiat intègre une autorisation systématique ou préalable. Ainsi, le paiement mais aussi le retrait d’espèces ne seront possibles que si votre compte bancaire est suffisamment approvisionné au moment de la transaction. L’idéal pour les « paniers percés » ! Autre option : préférer le débit différé. Dans ce cas, les montants de vos achats (mais pas des retraits d’espèces qui sont décomptés directement) seront cumulés et débités de façon mensuelle, en général en fin de mois. Ce peut être une bonne solution lorsqu’on peine à boucler son budget. Encore faut-il que la date du débit tombe après le verse- ment de votre salaire ! Attention, dans tous les cas, un prélèvement bancaire pourra toujours vous mettre dans le rouge. Suivez donc vos comptes régulièrement.
Comprendre ses plafonds
Quelle que soit votre carte bancaire, le nombre d’opérations est de toute façon limité pour des raisons de sécurité. La plupart des CB sont ainsi sou- mises à un plafond de 7 jours glissants pour les retraits d’espèces aux distributeurs, contre 30 jours glissants pour les paiements. Si vous atteignez le seuil, votre carte sera donc temporairement bloquée ! Attention, on ne fait pas ici référence à une date calendaire : c’est le nombre de jours consécutifs entre deux utilisations de votre carte qui compte. Dans le cas d’une Visa ou d’une Mastercard classique par exemple, une fois que vous aurez atteint le plafond de 500 € de retrait, vous devrez attendre 7 jours avant de pouvoir à nouveau retirer du cash, tandis qu’il faudra patienter 30 jours si vous avez fait plus de 2 500 € d’achats en moins d’un mois. Bien entendu, le montant des plafonds augmente en fonction de la gamme de votre CB. Bon à savoir : des seuils moindres peuvent être fixés pour une utilisation à l’étranger. Pensez donc à les vérifier avant de partir en voyage et n’hésitez pas à demander un relèvement exceptionnel si vous prévoyez de grosses dépenses.
Gare au coût
Nerf de la guerre, le prix entre évidemment en compte lorsqu’on choisit une carte bancaire ! Si les tarifs varient en fonction des établissements, sachez qu’il faut compter environ 40 € de cotisations annuelles pour une Visa Classic ou une Mastercard à débit immédiat (mais de nombreuses banques en ligne la proposent gratuitement), contre 50 € pour une version à débit différé. La facture peut ensuite dépasser plusieurs centaines d’euros par an pour les CB haut de gamme.
Pour estimer le coût total de votre carte bancaire, il faut toutefois ajouter tous les frais liés à son utilisation, à commencer par ceux imposés sur les retraits et sur les paiements hors de la zone Euro. Jetez également un coup d’œil aux frais d’opposition à la carte et de renouvellement pour perte ou vol, ainsi qu’au montant des éventuelles franchises. Notez que certaines options comme la technologie sans contact ou un cryptogramme visuel dynamique peuvent encore gonfler l’addition.
Pour estimer le coût total de votre carte bancaire, il faut toutefois ajouter tous les frais liés à son utilisation, à commencer par ceux imposés sur les retraits et sur les paiements hors de la zone Euro. Jetez également un coup d’œil aux frais d’opposition à la carte et de renouvellement pour perte ou vol, ainsi qu’au montant des éventuelles franchises. Notez que certaines options comme la technologie sans contact ou un cryptogramme visuel dynamique peuvent encore gonfler l’addition.