Saint-Paul teste le végétarisme à l’école


Rédigé le Samedi 14 Septembre 2019 à 07:00 | Lu 351 fois modifié le Samedi 14 Septembre 2019


14 000 enfants scolarisés à Saint-Paul et qui déjeunent à la cantine ont eu droit à un menu différent en ce début d’année scolaire. Dans leur assiette, un repas entièrement végétarien : un riz cantonais aux légumes et une salade de choux avec des morceaux de fromage. Ce menu, expérimenté pour la première fois dans les cantines saint-pauloises, rentre dans le cadre de la loi « pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable » dite loi Egalim, votée fin 2018 qui impose aux collectivité de proposer, au moins une fois par semaine, un menu végétarien. La loi encourage aussi l’alimentation durable au sein des cantines scolaires et vise 50% de produits durables ou sous signes d’origine et de qualité (dont des produits bio) dans la restauration collective publique à partir du premier janvier 2022.

Le boeuf pays réhabilité

La Préfecture se veut rassurante quant à la consommation du boeuf local, en précisant que la leucose ne participe en rien à la mortalité bovine à La Réunion : « Le taux de mortalité bovine à La Réunion est lié à de multiples facteurs parmi lesquelles les maladies infectieuses arrivent au dernier rang. La leucose ne participe en rien à la mortalité bovine à La Réunion, comme dans les autres pays du monde où elle est présente: tous les bovins sont inspectés en abattoir par la DAAF. Sur plus de 5000 bovins présentés à l’abattoir chaque année,seuls 1 à 2 bovins présentent un développement physique de la maladie, soit 0,04% des animaux présentés. Ils sont néanmoins systématiquement écartés du circuit de commercialisation pour ne pas proposer à la consommation des denrées présentant des lésions. » Le Préfet a annoncé que, suivie de près par la Direction de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt (DAAF), la gestion sanitaire de l’élevage bovin fera l’objet, avant la fin del’année 2019, d’un plan global de maîtrise sanitaire, dont les objectifs seront la réduction des mortalités, la lutte contre les insectes vecteurs de maladies et la mise en oeuvre de plans d’assainissement.

L’Amazonie en danger, pas seulement

S’il fallait un énième argument pour convaincre les climatosceptiques que le réchauffement planétaire engendre des catastrophes climatiques, évoquons la réunion exceptionnelle qui a rassemblé, à l’initiative de Météo France, les experts du Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (Giec) à Toulouse en août dernier. Les experts ont encore une fois rappelé le lien direct entre le réchauffement climatique et les phénomènes extrêmes endurés par la planète, des incendies de forêts en Suède aux feux en Amazonie en passant par la canicule de juillet dernier dans les pays européens. Autres conséquences du réchauffement climatique : l’ensemble des glaces à la surface du globe terrestre disparaît peu à peu, l’Arctique se réchauffe deux fois plus rapidement que le reste de la planète et la calotte glaciaire du Groenland recule particulièrement.