Sauver le palmiste péi


Rédigé le Vendredi 3 Janvier 2020 à 20:40 | Lu 226 fois modifié le Vendredi 3 Janvier 2020


En cette période des fêtes où le palmiste peut se retrouver plus facilement sur les tables réunionnaises, le Parc national en partenariat avec l’Office National des Forêts (ONF) et la Préfecture, insistent sur la lutte contre le braconnage de palmistes. L’objectif : sensibiliser la population sur la disparition d’un patrimoine unique; plusieurs espèces de palmistes (palmiste rouge, palmiste blanc, palmiste noir) sont en effet endémiques.
Il y a moins de 100 ans, le palmiste était très présent, partout dans l’île. Le slogan du Parc : « Mon palmiste braconné, mon palmiste cultivé oui », oriente les Réunionnais vers les agriculteurs qui produisent la même variété, sur des terrains privés, en respectant la législation. Le Parc national a par ailleurs lancé de nouveaux supports vidéos sur le thème du braconnage qui sont diffusés dans les moyennes et grandes surfaces ainsi que sur les réseaux sociaux.

Programmer l’économie d’énergie

Le ministère de la Transition écologique et solidaire a désigné 13 nouveaux programmes s’inscrivant dans le dispositif des certificats d’économies d’énergie. Dans ce cadre, ce sont 55 millions d’euros qui seront débloqués ; ils viendront s’ajouter aux 48 millions déjà votés pour la période 2018-2021. Les projets retenus privilégient les modes de déplacement doux, la sensibilisation des citoyens, des entreprises et des collectivités, ainsi que la rénovation énergétique en Outre-mer. La Réunion a proposé de développer un outil permettant d’établir les bases d’un dispositif de performance énergétique adapté aux spécificités locales et à la portée d’usagers ne bénéficiant pas de soutien financier de réaliser un diagnostic thermique et énergétique de leur logement.

Nettoyer l’Espace

L’Agence Spatiale Européenne (ESA) a investi 70 millions d’euros sur trois ans dans la société ClearSpace. La spécialité de cette start-up suisse : nettoyer des débris spatiaux. « Imaginez comme il serait dangereux de naviguer en pleine mer si toutes les épaves de tous les navires perdus dans l’histoire étaient en train de dériver à la surface de la mer. C’est la situation actuelle en orbite, et nous ne pouvons accepter que cela perdure », a expliqué Jan Worner, le directeur de l’ESA.
Un petit véhicule devra décoller à l’horizon 2024-2025 et se rendre en orbite basse (à environ 500 km d’altitude) pour s’accrocher à un débris de 100 kg (un module nommé Vespa) et le ramener brûler dans l’atmosphère. Il faut savoir que le profil de Vespa correspond à celui de nombreux satellites présents et futurs en orbite basse, une petite taille et une centaine de kilos. Une expérience qui, si elle est concluante, pourrait se multiplier à plus grande échelle, avec un nouveau challenge : que le véhicule qui part à l’assaut des déchets se contente cette fois d’expédier les déchets dans l’atmosphère sans y revenir lui-même, ce qui lui permettrait de continuer sa mission de "Ripeur" de l’espace.