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Sommeil de l’enfant : les règles à connaître


Rédigé le Lundi 7 Juin 2021 à 13:19 | Lu 137 fois modifié le Jeudi 6 Juillet 2023

Jeudi 6 Juillet 2023

Afin de bien se développer, un bambin doit avoir un sommeil de qualité. Or, les besoins de l’enfants en la matière varient enfoncions de son âge. On vous dit tout sur leur évolution.



Une bonne nuit réparatrice

C’est bien connu, tout va mieux lorsqu’on a passé une bonne nuit réparatrice ! Si le sommeil a des effets bénéfiques sur notre santé, nos émotions et même notre mémoire, il est d’autant plus essentiel pour l’enfant.

Un cercle vertueux mais changeant

Bien dormir est en effet indispensable au développement cérébral d’un bambin et favorise son éveil et son apprentissage. De plus, le sommeil est associé à une meilleure réponse immunitaire aux infections et permet de réguler la production de plusieurs hormones, notamment celles de l’appétit. Comme le rappelle l’Assurance Maladie, « des études ont démontré que les risques de surpoids semblaient accrus chez les enfants qui ne dormaient pas assez ». Autant de raisons de rester au lit ! Ce n’est pourtant pas aussi simple... À l’instar d’un adulte, la nuit d’un petit comprend quatre à six cycles de sommeil, qui se succèdent après la phase d’endormissement. Chaque cycle com- porte des périodes calmes, dites de sommeil lent, durant lesquelles l’activité cérébrale diminue, et des moments intenses où il rêve au cours de ce qu’on appelle le sommeil paradoxal. En revanche, la durée de ces cycles et la nature de ces phases varient selon l’âge de votre bout de chou.

A chacun son ryhtme

Alors qu’un nouveau-né dort en moyenne seize heures par jour (jusqu’à vingt heures pour certains ), avec une part importante de sommeil paradoxal, c’est entre 6 et 24 mois que le rythme se rapproche de sa forme définitive avec une augmentation de chaque cycle. Si la sieste est importante, elle ne doit pas dépasser deux heures à l’âge de 2 ans et se réduit même à une heure à 3 ans, avant de disparaître progressivement jusqu’à un arrêt complet vers 6 ou 7 ans au plus tard. Pour éviter que votre enfant ne soit fatigué, il faut alors lui permettre de dormir une douzaine d’heures par nuit, puis au moins dix à partir de 6 ans. Avec l’absence de sieste, le sommeil devient par ailleurs très profond et peut s’accompagner de terreurs nocturnes et de somnambulisme jusque vers 10 ans. Mais il n’y a rien d’inquiétant à cet âge. Les nuits vont ensuite se raccourcir petit à petit pour atteindre neuf heures à 12 ans, puis sept heures à 20 ans. Du moins, si vous faites ce qu’il faut pour répondre à ses besoins physiologiques !

La régularité, un maître mot

Dans cette optique, veillez à mettre votre rejeton au lit de bonne heure et à un horaire régulier. De façon générale, il est important de lui apporter un rythme stable aussi bien pour les repas, le bain, les moments de jeux que l’heure du coucher. Pour que cette transition se déroule au mieux, privilégiez également des activités plus calmes en soi- rée, comme le dessin et la lecture, ce qui facilitera l’endormissement. Bien entendu, cet environnement apaisé suppose aussi de limiter le bruit dans la maison, une fois le bambin au lit. Les plus petits ont en outre besoin d’un rituel qui les rassure et qui passe par la mise en pyjama, la lecture d’une histoire ou le chant d’une berceuse avec le doudou fétiche, avant de leur dire bonne nuit avec un gros câlin et de quitter la pièce en laissant une veilleuse réconfortante. Si beaucoup d’enfants de 2 ans refusent de s’endormir sans la présence d’un de leurs parents, il est en effet déconseillé de leur donner cette habitude qui sera par la suite difficile à perdre.

De bons gestes, pour un bon repos

Bien que cette routine n’ait l’air de rien, elle est primordiale pour rendre le coucher agréable. Chaque étape est importante et doit être réalisée sereinement et sans précipitation afin que votre petit loup ne perçoive pas cette transition comme une contrainte et n’ait pas l’impression que vous êtes pressé de le quitter. Attention toutefois à ne pas tomber dans le travers opposé ! Douceur et fermeté sont ici nécessaires afin d’éviter tout chantage qui retarderait votre départ et du même coup son endormissement. Vous l’entendez pleurer après avoir quitté sa chambre ? Attendez quelques minutes avant de revenir le rassurer en répétant les dernières phases de votre rituel. S’il pleure à nouveau après votre départ, patientez un peu plus longtemps que la première fois. Vous devez parvenir à espacer de plus en plus vos visites pour que votre bout de chou sache que vous veillez sur lui, tout en apprenant à s’endormir seul.


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