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Si les compétitions de jeux vidéo existent depuis belle lurette, le fait de voir les joueurs en direct et de commenter leurs parties a révolutionné le secteur en donnant naissance à l’e-sport. Selon l’association France Esports, plus de 5 millions de personnes en sont friandes. Et, avec ses concours internationaux reconnus, ses champions adulés et ses chaînes de télévision dédiées, ce secteur d’activité émergent fait rêver plus d’un geek !
De jeunes écoles
Pour répondre à la demande, de multiples établissements ont ouvert leurs portes ou ajouté une spécialisation e-sport à leur programme. Ils sont ainsi une trentaine, implantés à Paris, Lyon, Mulhouse, Metz, Lille ou encore Marseille. Loin d’être uniforme, cette offre de formations accessible après un baccalauréat, un BTS, un DUT ou une licence, comprend des cursus de quelques mois ou s’étendant sur un, deux ou trois ans. A la clé, les diplômes sont plus ou moins reconnus, depuis le master universitaire jusqu’au bachelor en passant par le MBA, le tout, pour une facture qui grimpe facilement : jusqu’à 8000€ l’année selon l’école.
Côté enseignement, n’allez pas croire que ces études consistent à jouer aux jeux vidéo toute la journée ! Graphisme, rédaction web, codage, anglais, management ou encore cours sur le droit des contrats de sponsoring, ces formations s’articulent autour d’un panel de matières permettant de prétendre aux différents métiers du secteur.
Joueur Pro le Saint-Graal
La majorité des étudiants n’ont en général qu’un rêve en tête : devenir joueurs professionnels. La loi du 7 octobre 2016 pour une République numérique leur a d’ailleurs ouvert de nouveaux horizons en créant un véritable statut pour les joueurs salariés de jeux vidéo. Mais il y a peu d’élus. Pour se faire une idée de cette filière, Gaming Jobs, un site de recrutement dédié au marché, a analysé 281 offres d’emploi et de stages en 2018. Or, seuls 17% des recruteurs recherchaient des joueurs professionnels pour constituer leur équipe e-sport.
En ce domaine, le seul moyen de percer est d’être le meilleur tout le temps. Non seulement il faut connaître sur le bout des doigts les jeux sur lesquels vous voulez vous faire un nom mais il faut aussi les réapprendre à chaque nouvelle édition, ce qui arrive tous les deux ou trois ans. C’est d’autant plus difficile que les joueurs sont rarement payés à leurs débuts. Car il faut d’abord exceller pour trouver des sponsors qui vous rémunèreront. La plupart des e-sportifs ont donc une autre activité en parallèle.
Des débouchés à considérer
Pourquoi ne pas alors vous tourner vers les autres métiers du secteur ? C’est un bon moyen de garder le pied à l’étrier et de se reconvertir une fois la folie des compétitions passées. Au-delà du joueur, l’e-sport offre en effet de multiples possibilités d’emploi. D’après l’enquête de Gaming Jobs, ce sont les postes liés à la programmation qui arrivent en tête des besoins avec 26 % des annonces, suivis par la création artistique (22%) et le marketing (16%) et, dans une moindre mesure, les fonctions support, community management, production, web, création de contenus et ressources humaines. Qui dit organisation de compétitions dit ainsi responsable évènementiel mais aussi sponsoring, chef de projet et autre community manager. De même, les chaînes de télévision et plateformes web diffusant les parties ont besoin de cameraman, techniciens chefs de produits… Et plus le secteur prend de l’ampleur, plus les possibilités sont grandes !
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Pour répondre à la demande, de multiples établissements ont ouvert leurs portes ou ajouté une spécialisation e-sport à leur programme. Ils sont ainsi une trentaine, implantés à Paris, Lyon, Mulhouse, Metz, Lille ou encore Marseille. Loin d’être uniforme, cette offre de formations accessible après un baccalauréat, un BTS, un DUT ou une licence, comprend des cursus de quelques mois ou s’étendant sur un, deux ou trois ans. A la clé, les diplômes sont plus ou moins reconnus, depuis le master universitaire jusqu’au bachelor en passant par le MBA, le tout, pour une facture qui grimpe facilement : jusqu’à 8000€ l’année selon l’école.
Côté enseignement, n’allez pas croire que ces études consistent à jouer aux jeux vidéo toute la journée ! Graphisme, rédaction web, codage, anglais, management ou encore cours sur le droit des contrats de sponsoring, ces formations s’articulent autour d’un panel de matières permettant de prétendre aux différents métiers du secteur.
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En ce domaine, le seul moyen de percer est d’être le meilleur tout le temps. Non seulement il faut connaître sur le bout des doigts les jeux sur lesquels vous voulez vous faire un nom mais il faut aussi les réapprendre à chaque nouvelle édition, ce qui arrive tous les deux ou trois ans. C’est d’autant plus difficile que les joueurs sont rarement payés à leurs débuts. Car il faut d’abord exceller pour trouver des sponsors qui vous rémunèreront. La plupart des e-sportifs ont donc une autre activité en parallèle.
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