Pour célébrer ses 30 ans de carrière, Nicole Dambreville nous a ouvert les portes de son univers artistique dans le cadre chaleureux et raffiné du Radisson à Saint-Denis. Entre confidences sur son parcours, secrets de création et réflexions profondes sur le rôle de l’artiste, elle nous parle de son album à venir, de sa tournée, et de l’importance de chanter la vie avec sincérité. Elle se produira également au Théâtre Champ Fleuri le 16 novembre prochain, où elle parcourra les 30 années de sa carrière musicale.
QU’EST-CE QUI VOUS A MENÉE VERS LA CHANSON ?
Eh bien, à 16-17 ans, je suis entrée au Théâtre Vollard, où tous les comédiens étaient aussi musiciens, chanteurs. Je suis naturellement tombée dans cet univers où les deux arts étaient liés. Au fil du temps, j’ai compris que la chanson et la comédie étaient vraiment indissociables, ce sont deux formes d’interprétation qui se complètent. Et on se rend vite compte quand on chante, que la technique est essentielle, mais elle doit servir l’émotion, car ce que le public retient, c’est l'empreinte émotionnelle qu’on laisse.
EN 30 ANS DE CARRIÈRE, VOUS AVEZ COLLABORÉ AVEC DE NOMBREUX ARTISTES. QUELLES SONT LES RENCONTRES OÙ COLLABORATIONS QUI VOUS ONT LE PLUS INFLUENCÉES ?
Il y en a eu tellement, mais je dois avouer que certaines rencontres ont vraiment transformé ma vie, et ma carrière. Il y a d'abord eu Arnaud Dormeuil, une rencontre décisive, qui a bouleversé ma vie, autant en tant qu’artiste que dans ma vie personnelle. Travailler avec lui a été une bénédiction. J’ai aussi eu la chance de collaborer avec Euzhan Palcy. C’est une réalisatrice extraordinaire, talentueuse, et si humaine. Elle a travaillé avec des légendes comme Meryl Streep notamment! Me retrouver face à elle, était sincèrement, impressionnant. Elle m’a énormément marquée. Et puis, il y a toutes ces rencontres qui m’ont façonnée. Je garde des souvenirs précieux avec des artistes comme Daniel Waro, Davy Sicard, ou encore Meddy Gerville, qui est un ami proche, et avec qui je travaille toujours. Cet album à venir, par exemple, je le réalise chez lui. Il y a eu les années passées avec BASTER, j'étais aux chœurs, des moments inoubliables ! Et Laurent Chapelain : un musicien incroyable, et un ami exceptionnel. Sans oublier les rencontres lors de festivals, comme le Festival Sete Sóis Sete Luas au Portugal et en Italie. Toutes ces expériences me nourrissent en tant qu’artiste, en tant que femme, et font de moi celle que je suis aujourd’hui.
COMMENT LE COACHING EST-IL ARRIVÉ DANS VOTRE PARCOURS ET QU'EST-CE QUI VOUSPOUSSE À TRANSMETTRE VOTRE EXPÉRIENCE ?
Le coaching est arrivé naturellement. Je ne me considère pas comme une "prof", je suis prof de rien du tout d'ailleurs. J'aime à dire que je suis une donneuse d'envie. Mon parcours est le mien, avec des hauts et des bas, y compris deux opérations des cordes vocales. C’est pourquoi je pense qu'il est essentiel de partager ce que j'ai appris. Je transmets des astuces pratiques sur la gestion de la voix, du souffle, et l'importance de l'échauffement. Chanter sans échauffement, c'est comme courir un sprint sans préparation. On doit entretenir sa voix, et pratiquer. La régularité, c'est ça la clé ! Et c'est ce que j’essaie de transmettre au maximum.
VOTRE SPONTANÉITÉ SUR SCÈNE EST-ELLE UNE FORCE, ET COMMENT CELA INFLUENCE-T-IL VOTRE SPECTACLE ?
J'ai toujours rêvé d’un spectacle structuré, chronométré limite, mais je me suis vite rendue compte que ce n'était pas moi. Je sais par quelle chanson je commence, et par laquelle je termine, j'ai mon conducteur, mais ce que je vais dire au public est toujours improvisé. Cette spontanéité est une force, puisqu'elle me permet de créer une connexion avec le public. Chaque spectacle est unique, bien que les chansons soient les mêmes. Évidemment, il y a des éléments techniques que l'on travaille, comme le son, la lumière, mais mes échanges avec le public restent authentiques.
PARLONS DE VOTRE NOUVEL ALBUM. QU’EST-CE QUI LE DISTINGUE DES PRÉCÉDENTS ?
La grande nouveauté, c’est que cette fois-ci, j'ai pris mon stylo. Avant, j'interprétais des textes écrits par d’autres. Mais ma fille m’a dit : « Tu as des choses à dire, alors tu dois les écrire. » C’est elle qui m’a poussée à laisser une trace. J’ai réalisé que j’avais des messages à transmettre, des histoires à partager. Écrire, c’est se mettre à nu. Livrer mes propres mots, c’est à la fois excitant et intimidant.
ABORDEZ-VOUS DES THÈMES PARTICULIERS DANS CET ALBUM ?
Oui, plusieurs sujets me tiennent à cœur, comme la résilience et la tolérance. Je pense qu’un artiste doit amener les gens à réfléchir. Mon objectif, c’est de transmettre de l’espoir, de montrer que même dans les situations difficiles, on peut toujours se relever et se reconstruire.
LA SCÈNE A TOUJOURS ÉTÉ IMPORTANTE POUR VOUS. RACONTEZ-NOUS VOTRE EXPÉRIENCE LORS DE VOTRE RÉCENT CONCERT À L'ILE MAURICE ?
Une expérience incroyable! Je n’ai pas de production derrière moi, j’ai dû monter le projet de toutes pièces. Nous étions dix à voyager, c’est énorme. Les répétitions et la résidence d’une semaine là-bas ont été des moments fabuleux. J’ai collaboré avec Philippe Thomas, et Johnny Joseph notamment, des artistes impressionnants, et inspirants. Et puis, il y a eu ces duos ! Avec Steve Ric, un artiste mauricien que j’avais rencontré sur Run Star quand j’étais jury. Je lui avais promis qu'un jour, on chanterait ensemble. Cela a pris du temps, mais on l’a fait. Et Annega, une artiste exceptionnelle aussi, son univers est frais, engagé, et quelle voix ! Ce sont des souvenirs magiques.
QUELS SONT VOS PROJETS À VENIR ?
Déjà, il y a ce concert au Théâtre Champ Fleuri le 16 novembre. On sera bien nombreux sur scène, avec une section cuivres, des percussions, des chœurs… Je voulais sortir mon album à cette occasion, mais il y a eu un léger retard, donc ce sera plutôt fin 2024, début 2025. Cet album s’appellera “Je continuerai”, et il sera aussi disponible en vinyle, pour ceux qui apprécient ce format. Pour 2025, j'ai été invitée à participer à un projet jazzy, qui promet d'envoyer du lourd. “Les Femmes du Jazz”, où j'aurai le bonheur de collaborer avec de sublimes artistes telles que Émilie Minatchy, Flora Pasquet, Emy Potonié… Ça va être magique de célébrer un siècle de jazz féminin. Et enfin, je travaille sur un projet qui combine chant et théâtre. Mais ça, c'est encore secret ! En vrai, je ne m'arrête jamais !!
QU’EST-CE QUI VOUS A MENÉE VERS LA CHANSON ?
Eh bien, à 16-17 ans, je suis entrée au Théâtre Vollard, où tous les comédiens étaient aussi musiciens, chanteurs. Je suis naturellement tombée dans cet univers où les deux arts étaient liés. Au fil du temps, j’ai compris que la chanson et la comédie étaient vraiment indissociables, ce sont deux formes d’interprétation qui se complètent. Et on se rend vite compte quand on chante, que la technique est essentielle, mais elle doit servir l’émotion, car ce que le public retient, c’est l'empreinte émotionnelle qu’on laisse.
EN 30 ANS DE CARRIÈRE, VOUS AVEZ COLLABORÉ AVEC DE NOMBREUX ARTISTES. QUELLES SONT LES RENCONTRES OÙ COLLABORATIONS QUI VOUS ONT LE PLUS INFLUENCÉES ?
Il y en a eu tellement, mais je dois avouer que certaines rencontres ont vraiment transformé ma vie, et ma carrière. Il y a d'abord eu Arnaud Dormeuil, une rencontre décisive, qui a bouleversé ma vie, autant en tant qu’artiste que dans ma vie personnelle. Travailler avec lui a été une bénédiction. J’ai aussi eu la chance de collaborer avec Euzhan Palcy. C’est une réalisatrice extraordinaire, talentueuse, et si humaine. Elle a travaillé avec des légendes comme Meryl Streep notamment! Me retrouver face à elle, était sincèrement, impressionnant. Elle m’a énormément marquée. Et puis, il y a toutes ces rencontres qui m’ont façonnée. Je garde des souvenirs précieux avec des artistes comme Daniel Waro, Davy Sicard, ou encore Meddy Gerville, qui est un ami proche, et avec qui je travaille toujours. Cet album à venir, par exemple, je le réalise chez lui. Il y a eu les années passées avec BASTER, j'étais aux chœurs, des moments inoubliables ! Et Laurent Chapelain : un musicien incroyable, et un ami exceptionnel. Sans oublier les rencontres lors de festivals, comme le Festival Sete Sóis Sete Luas au Portugal et en Italie. Toutes ces expériences me nourrissent en tant qu’artiste, en tant que femme, et font de moi celle que je suis aujourd’hui.
COMMENT LE COACHING EST-IL ARRIVÉ DANS VOTRE PARCOURS ET QU'EST-CE QUI VOUSPOUSSE À TRANSMETTRE VOTRE EXPÉRIENCE ?
Le coaching est arrivé naturellement. Je ne me considère pas comme une "prof", je suis prof de rien du tout d'ailleurs. J'aime à dire que je suis une donneuse d'envie. Mon parcours est le mien, avec des hauts et des bas, y compris deux opérations des cordes vocales. C’est pourquoi je pense qu'il est essentiel de partager ce que j'ai appris. Je transmets des astuces pratiques sur la gestion de la voix, du souffle, et l'importance de l'échauffement. Chanter sans échauffement, c'est comme courir un sprint sans préparation. On doit entretenir sa voix, et pratiquer. La régularité, c'est ça la clé ! Et c'est ce que j’essaie de transmettre au maximum.
VOTRE SPONTANÉITÉ SUR SCÈNE EST-ELLE UNE FORCE, ET COMMENT CELA INFLUENCE-T-IL VOTRE SPECTACLE ?
J'ai toujours rêvé d’un spectacle structuré, chronométré limite, mais je me suis vite rendue compte que ce n'était pas moi. Je sais par quelle chanson je commence, et par laquelle je termine, j'ai mon conducteur, mais ce que je vais dire au public est toujours improvisé. Cette spontanéité est une force, puisqu'elle me permet de créer une connexion avec le public. Chaque spectacle est unique, bien que les chansons soient les mêmes. Évidemment, il y a des éléments techniques que l'on travaille, comme le son, la lumière, mais mes échanges avec le public restent authentiques.
PARLONS DE VOTRE NOUVEL ALBUM. QU’EST-CE QUI LE DISTINGUE DES PRÉCÉDENTS ?
La grande nouveauté, c’est que cette fois-ci, j'ai pris mon stylo. Avant, j'interprétais des textes écrits par d’autres. Mais ma fille m’a dit : « Tu as des choses à dire, alors tu dois les écrire. » C’est elle qui m’a poussée à laisser une trace. J’ai réalisé que j’avais des messages à transmettre, des histoires à partager. Écrire, c’est se mettre à nu. Livrer mes propres mots, c’est à la fois excitant et intimidant.
ABORDEZ-VOUS DES THÈMES PARTICULIERS DANS CET ALBUM ?
Oui, plusieurs sujets me tiennent à cœur, comme la résilience et la tolérance. Je pense qu’un artiste doit amener les gens à réfléchir. Mon objectif, c’est de transmettre de l’espoir, de montrer que même dans les situations difficiles, on peut toujours se relever et se reconstruire.
LA SCÈNE A TOUJOURS ÉTÉ IMPORTANTE POUR VOUS. RACONTEZ-NOUS VOTRE EXPÉRIENCE LORS DE VOTRE RÉCENT CONCERT À L'ILE MAURICE ?
Une expérience incroyable! Je n’ai pas de production derrière moi, j’ai dû monter le projet de toutes pièces. Nous étions dix à voyager, c’est énorme. Les répétitions et la résidence d’une semaine là-bas ont été des moments fabuleux. J’ai collaboré avec Philippe Thomas, et Johnny Joseph notamment, des artistes impressionnants, et inspirants. Et puis, il y a eu ces duos ! Avec Steve Ric, un artiste mauricien que j’avais rencontré sur Run Star quand j’étais jury. Je lui avais promis qu'un jour, on chanterait ensemble. Cela a pris du temps, mais on l’a fait. Et Annega, une artiste exceptionnelle aussi, son univers est frais, engagé, et quelle voix ! Ce sont des souvenirs magiques.
QUELS SONT VOS PROJETS À VENIR ?
Déjà, il y a ce concert au Théâtre Champ Fleuri le 16 novembre. On sera bien nombreux sur scène, avec une section cuivres, des percussions, des chœurs… Je voulais sortir mon album à cette occasion, mais il y a eu un léger retard, donc ce sera plutôt fin 2024, début 2025. Cet album s’appellera “Je continuerai”, et il sera aussi disponible en vinyle, pour ceux qui apprécient ce format. Pour 2025, j'ai été invitée à participer à un projet jazzy, qui promet d'envoyer du lourd. “Les Femmes du Jazz”, où j'aurai le bonheur de collaborer avec de sublimes artistes telles que Émilie Minatchy, Flora Pasquet, Emy Potonié… Ça va être magique de célébrer un siècle de jazz féminin. Et enfin, je travaille sur un projet qui combine chant et théâtre. Mais ça, c'est encore secret ! En vrai, je ne m'arrête jamais !!