8 bonnes résolutions culinaires

Qui dit nouvelle année, dit bonnes résolutions ! Et pour tous ceux qui souhaitent mettre les douze mois à venir au profit de leur santé, on ne saurait que leur conseiller de commencer par modifier le contenu de leur assiette. En effet, puisque le bien-être passe d’abord par notre alimentation, on profite de ce changement d’année pour manger mieux, tout en se faisant plaisir.

Premier repas de la journée, le petit déjeuner est essentiel pour se donner des forces dès le matin. Fini les croissants et autres gâteaux industriels, on prend le temps de s’attabler pour manger équilibré. Pain complet, flocons d’avoine, müesli, fromage blanc, fruits, un peu de beurre et de confiture, un thé ou un café, les déclinaisons sont nombreuses pour se faire plaisir tout en mangeant sainement. N’oubliez pas que prendre un bon petit déjeuner, c’est aussi éviter les fringales et donc les grignotages.

Quand on vit à cent à l’heure, il n’est pas toujours évident de trouver du temps pour se concocter des bons petits plats maison. Le réflexe de tout un chacun ? Décongeler des plats industriels tout prêts ! Pratique certes, mais terriblement mauvais pour notre santé ! Bourrées de sel et de graisses, ces préparations sont à bannir le plus possible. D’autant plus qu’il est facile de cuisiner des plats maison rapidement : investissez dans un bon livre de cuisine et vous ne passerez pas une heure derrière les fourneaux chaque soir. Vous pouvez également congeler vos plats, histoire de faire des provisions.

Avant de vous lancer dans un régime drastique ou une diète à la soupe au chou, commencez par manger moins de sucres et de graisses pour retrouver votre taille de guêpe. Remplacez le beurre pas de l’huile d’olive, utilisez des poêles antiadhésives et privilégiez la cuisson vapeur. Cette dernière a en plus l’avantage de préserver les vitamines de vos aliments. Faites cuire vos poissons en papillote et éliminez les sauces de vos plats. On réduit également sa consommation de pâtisseries, de gâteaux et de sodas (même light !). Si vous ne pouvez pas vous empêcher de manger sucré, optez pour un fruit ou un carré de chocolat noir.

Épinglée à plusieurs reprises par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et les médecins en général, la surconsommation de viande (surtout rouge) est aussi nocive pour notre santé (cancers, diabète, maladies cardio-vasculaires…) que pour l›environnement. On essaie donc de ralentir sa consommation en prévoyant deux ou trois fois dans la semaine un repas végétarien. C'est aussi l'occasion de manger un peu plus de poisson ou de protéines végétales…

Telles les légumineuses, les céréales complètes sont souvent les grandes absentes de nos assiettes ! Pourtant, elles permettent d’être rassasié plus vite grâce à leur faible indice glycémique et nous apportent plein de minéraux et de fibres. Pain, riz, pâtes, quinoa etc., cette année, on passe en mode « complet ».

Si vous êtes loin des cinq fruits et légumes par jour, ayez le réflexe de remplacer certaines de vos collations par un fruit, à 11 heures ou au goûter par exemple. Si vous n’aimez pas trop les légumes, associez-les avec des féculents ou mangez-les en gratins, en salades ou en soupes. Vous pouvez aussi faire un stock de légumes surgelés pour les avoir toujours à disposition. Comme les légumes frais, ils sont pleins de vitamines et sont déjà découpés pour cuisiner la juste quantité, et éviter ainsi le gaspillage.

Après plusieurs jours à trinquer avec ses amis et sa famille, notre foie crie « à l’aide ! ». On profite donc de ce début d’année pour faire une diète d’alcool en s’inspirant de nos voisins anglais qui ont pour coutume de se lancer dans un « dry january », c’est-à-dire un mois de janvier sans alcool. Le reste de l’année, on y va mollo en respectant un maximum de deux verres par jour. L’idéal étant, bien sûr, de ne pas boire quotidiennement…

Enfin, cette année, on n’oublie pas non plus de se faire plaisir ! S’il faut bien sûr consommer de tout avec modération, inutile pour autant de culpabiliser au moindre écart. De nombreuses études scientifiques ont en effet démontré que culpabiliser après avoir mangé un « aliment plaisir » augmentait le risque de mal le digérer et favorisait donc le stockage, notamment en période de régime.