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Racontez-nous votre première expérience sur scène. Quels souvenirs en gardez-vous ?
Ma première scène a été une expérience inoubliable. Au début, le stress montait, le trac était bien présent, et j’avais cette peur de tout oublier. Mais une fois lancé, le plaisir a pris le dessus. L’énergie du public, l’ambiance, tout était magique. À la fin, j’ai ressenti une immense satisfaction et une seule envie : recommencer !
Y a-t-il un moment clé dans votre parcours qui vous a convaincu que vous étiez fait pour ce métier ?
Le vrai déclic, c’est quand j’ai assisté au premier stand-up d’un ami. J’ai su immédiatement que c’était ce que je voulais faire. Sa motivation, combinée à mon amour pour l’humour et le plaisir de faire rire, m’a convaincu que le stand-up était ma voie.
Où puisez-vous votre inspiration pour écrire vos sketches ? Y a-t-il des sujets qui vous tiennent particulièrement à cœur ?
Mon inspiration vient avant tout de la vie quotidienne et de mes expériences professionnelles. J’aime aborder tous les sujets : l’actualité, les petites absurdités du quotidien, et surtout le fait de pouvoir rire de tout. Mais aujourd’hui, il faut savoir trouver le bon équilibre : choisir ses mots avec justesse pour ne pas blesser, tout en gardant cette liberté essentielle à l’humour. C’est un exercice subtil, mais indispensable.
En tant qu'humoriste, comment voyez-vous l'évolution de l'humour à La Réunion ?
L’humour à La Réunion est en pleine expansion. Il est plus accessible, plus ouvert qu’avant, et cela permet aux nouveaux talents de se faire une place. Grâce aux nombreux plateaux d’humour, on peut tester ses vannes, ajuster son jeu et progresser directement sur le terrain.
Des événements comme Comedy Cast jouent aussi un rôle clé dans cette dynamique, en offrant une belle opportunité aux artistes émergents. Même sans être sélectionné, les retours du jury sont précieux pour avancer. Aujourd’hui, nous sommes nombreux à œuvrer pour faire grandir l’humour réunionnais, et c’est cette diversité qui fait toute la richesse du stand-up local.
Comment décririez-vous votre parcours en tant qu’artiste réunionnais ?
Mon parcours est avant tout progressif. Je joue pour le plaisir, et comme tout humoriste, j’ai connu des soirs de réussite comme des flops. Mais l’important, c’est d’apprendre, de se relever et de continuer. Mon nom n’est pas encore connu, mais avec le temps, on avance tranquillement.
Ce qui me définit, c’est ma "YAB attitude", mon authenticité. Rester moi-même, prendre du plaisir sur scène et partager ces moments avec le public, c’est ça l’essentiel. Et surtout, garder l’humilité nécessaire pour continuer à évoluer dans ce métier.