Encore plus :
Cʼest la 2ème fois que vous animez les débats du Grand Raid, comment cela sʼest passé cette année ?
La richesse du Grand Raid c’est la différence de plateau, d’enjeux et de parcours. On parle d’une 27eme édition, une 2eme fois à la présentation pour moi et la course arrive encore à tous nous étonner, nous, les parieurs, les observateurs, les journalistes. D’un point de vue éditorial, je prépare chaque émission non pas avec les acquis de l’an dernier mais comme si c’était encore la première fois. Le défi est intéressant sur un plan journalistique et l’occasion nous est donnée de faire de belles rencontres sportives.
Racontez-nous vos premiers pas chez BFM TV ?
L’aventure a démarré suite à un casting de présentateurs puis tout est allé très vite. Une séquence de formation nous invite à nous imprégner immédiatement du modèle BFM TV et des outils à disposition. J’ai eu la chance de travailler sur tous les créneaux et de présenter les tranches dites «compliquées » comme les matinales pendant 4 heures ou les soirées-débats. J’ai pu tester le fonctionnement d’une chaîne nationale et observer de l’intérieur un modèle éditorial différent donc une belle expérience qui oblige à sortir de sa zone de confort et se mettre en danger.
Quelle différence avec la présentation des JT locaux ?
Absolument tout ! Il s’agit d’une chaîne d’info en continu qui fonctionne pendant les vacances de 6h à minuit. Ensuite le modèle de co-présentation oblige à se repositionner en permanence par rapport à quelqu’un d’autre en direct et à jouer la carte de l’équilibre. Enfin, l’exercice journalistique est périlleux puisqu’on construit et déconstruit à la minute les journaux pendant des heures et pendant le direct, ce qui n’est pas anodin techniquement mais très formateur.
Vous avez entrepris des études en criminologie, dʼoù vient ce choix et dans quel but ?
Reporter de terrain, j’ai souvent été confrontée aux faits divers lorsque je démarrais comme journaliste pigiste. Puis à la présentation des journaux, j’ai eu à gérer la problématique criminelle à travers des débats et interviews d’avocats et de psychologues. Ça a éveillé ma curiosité même si ce n’est pas ma matière. Pour prendre ma décision, j’ai effectué un stage en hôtel de police où j’ai pu assister à des autopsies et participer aux activités du Raid et ça m’a confortée dans mon choix de me spécialiser. Je viens juste de valider mon Master 1 au CNAM à Paris et travailler dans un service police justice me plairait assez...
Selon lʼadage, « Partir pour mieux revenir », est-ce que vous avez pour projet de revenir dans lʼîle ?
On est tous destinés à revenir un jour n’est-ce pas ? La plupart des réunionnais vous le diront. Moi, je dis oui à un retour à condition d’avoir quelque chose de neuf à apporter à son île. Une nouvelle compétence (ou une expertise ) vaut mieux qu’une simple envie à mes yeux. Reste à savoir si le marché local de l’emploi peut répondre à cette attente.
Le mot de la fin pour les Réunionnais….
Ravie et honorée d’avoir été choisie par Canal+ pour évoquer LA course emblématique de l’île. J’ai pu allier travail et plaisir. Retrouver les odeurs, les saveurs, la culture de La Réunion reste essentiel lorsqu’on est réunionnaise. J’ai pu déguster un rougail snook (le premier depuis 4 ans ) et retrouver les réunionnais qui sont restés fidèles et me suivent -pour certains- depuis mes débuts à la télé à RFO en 1997.
La richesse du Grand Raid c’est la différence de plateau, d’enjeux et de parcours. On parle d’une 27eme édition, une 2eme fois à la présentation pour moi et la course arrive encore à tous nous étonner, nous, les parieurs, les observateurs, les journalistes. D’un point de vue éditorial, je prépare chaque émission non pas avec les acquis de l’an dernier mais comme si c’était encore la première fois. Le défi est intéressant sur un plan journalistique et l’occasion nous est donnée de faire de belles rencontres sportives.
Racontez-nous vos premiers pas chez BFM TV ?
L’aventure a démarré suite à un casting de présentateurs puis tout est allé très vite. Une séquence de formation nous invite à nous imprégner immédiatement du modèle BFM TV et des outils à disposition. J’ai eu la chance de travailler sur tous les créneaux et de présenter les tranches dites «compliquées » comme les matinales pendant 4 heures ou les soirées-débats. J’ai pu tester le fonctionnement d’une chaîne nationale et observer de l’intérieur un modèle éditorial différent donc une belle expérience qui oblige à sortir de sa zone de confort et se mettre en danger.
Quelle différence avec la présentation des JT locaux ?
Absolument tout ! Il s’agit d’une chaîne d’info en continu qui fonctionne pendant les vacances de 6h à minuit. Ensuite le modèle de co-présentation oblige à se repositionner en permanence par rapport à quelqu’un d’autre en direct et à jouer la carte de l’équilibre. Enfin, l’exercice journalistique est périlleux puisqu’on construit et déconstruit à la minute les journaux pendant des heures et pendant le direct, ce qui n’est pas anodin techniquement mais très formateur.
Vous avez entrepris des études en criminologie, dʼoù vient ce choix et dans quel but ?
Reporter de terrain, j’ai souvent été confrontée aux faits divers lorsque je démarrais comme journaliste pigiste. Puis à la présentation des journaux, j’ai eu à gérer la problématique criminelle à travers des débats et interviews d’avocats et de psychologues. Ça a éveillé ma curiosité même si ce n’est pas ma matière. Pour prendre ma décision, j’ai effectué un stage en hôtel de police où j’ai pu assister à des autopsies et participer aux activités du Raid et ça m’a confortée dans mon choix de me spécialiser. Je viens juste de valider mon Master 1 au CNAM à Paris et travailler dans un service police justice me plairait assez...
Selon lʼadage, « Partir pour mieux revenir », est-ce que vous avez pour projet de revenir dans lʼîle ?
On est tous destinés à revenir un jour n’est-ce pas ? La plupart des réunionnais vous le diront. Moi, je dis oui à un retour à condition d’avoir quelque chose de neuf à apporter à son île. Une nouvelle compétence (ou une expertise ) vaut mieux qu’une simple envie à mes yeux. Reste à savoir si le marché local de l’emploi peut répondre à cette attente.
Le mot de la fin pour les Réunionnais….
Ravie et honorée d’avoir été choisie par Canal+ pour évoquer LA course emblématique de l’île. J’ai pu allier travail et plaisir. Retrouver les odeurs, les saveurs, la culture de La Réunion reste essentiel lorsqu’on est réunionnaise. J’ai pu déguster un rougail snook (le premier depuis 4 ans ) et retrouver les réunionnais qui sont restés fidèles et me suivent -pour certains- depuis mes débuts à la télé à RFO en 1997.